Qui a dit que Kaiju et tactique n'était pas fait pour s'entendre ?
Chouette, un jeu avec des Kaiju ! Vous savez les monstres géants comme Godzilla, King Kong, Riggs ! Bref, quand vous entendez ça, vous imaginez jeu de gros bourrin où l'on pète des villes aussi vite qu'une assiette de brochettes bœuf/fromage dans un restaurant asiatique à volonté ? Je me rappelle encore ces belles parties de Rampage World Tour en coop ! Mais ici, que nenni, vous allez incarner les humains avec leurs engins ! Nan, je ne parle pas de robot géant à la Pacific Rim, mais de tanks, d'avions, etc. Il va donc falloir user de tactique !
En effet, faire un jeu de tactique avec les Kaiju, c'est assez rare ! Ici, on a du tour par tour pour stopper l'avancée d'un monstre sur une ville. A vous de construire une base, des machines de guerre et d'autres choses pour cela. L'idée est sympa et on a même un petit scénario. J'ai bien aimé au début du jeu lorsque le major m'a demandé mon occupation et mon titre. J'ai pu donc être salué comme : testeur chez XboxOrNot Machine bien burnée !
Mais une fois l'écran de folie et la surprise passée, j'ai devant moi un jeu qui veut bien faire et... c'est tout. En effet, je découvre déjà des menus bordéliques. Le menu de la campagne est une plaie par exemple et le fait de déplacer un curseur lent est le truc qui me tue. Admettons que l'on garde un curseur... Rendez-le au moins réactif ! Ensuite, à part quelques écrans pour l'histoire, le jeu est plutôt moche.
Je n'ai rien contre les pixels mais ici, les niveaux sur fond de rouge ou de terre, ça ne vole pas haut. L'arrivée des Kaiju est sympa mais après la surprise, on voit bien que nos 5 monstres sont un cache misère. Le gameplay n'est pas en reste en étant super lent. Lenteur du curseur, des troupes, des tours ennemis, pour les 4 mêmes animations. Seul l'état major semble vivre le truc à fond alors que je me sens comme Quicksilver dans X-Men.
Kaiju Wars a une idée sympa sur le papier et basta. Je suis pourtant sûr qu'avec un peu plus de polissage et de réactivité, on tenait un jeu sympa mais comme on dit : les gars se sont arrêtés au cahier des charges !