Knock-Knock Knock-Knock est un jeu qui a tapé à ma porte, mais qui au final, m’a tapé sur le système.
Je m’attendais à un petit jeu horrifique à l’ambiance prenante, au final, j’ai juste eu mal au crane avec ce titre répétitif et chiant. Déjà, il faut savoir que le personnage de Knock-Knock a une tête à claque. Il ressemble à rien. Oui, on va justifier le design par le fait qu’il ne dort plus de la nuit, mais pour moi, il est juste ignoble à jouer et à regarder. Pire, son doublage est horrible avec des sons énervants à base de « gnagnngnafafknafoafaonfzonazfonaf » ou à peu près. Bref, mon premier contact avec Knock-Knock démarrait mal.
Ensuite j’ai galéré avec le concept du jeu. Comme je le dis toujours : si tu commences à jouer et que tu ne captes rien et que tu te fais chier, en général, ça pue. Et pour le coup, cela pue vraiment. En gros, on se réveille, on se ballade dans la vieille baraque. On ouvre les portes et on allume les lumières. Ensuite, on essaye de dormir, mais on est réveillé. Cela tape fort à la porte, et il y a des esprits qui se baladent. On doit donc survivre. On a aussi des passages où l’on sort de la maison pour aller (ou pas) en forêt. Bref, le jeu a une storyline pseudo-recherchée, mais qui au final fait plouf dans l’eau, car c’est redondant. Tout est répétitif au bout de 10 minutes.
Je me réveille, j’allume une lumière, je descend une échelle, j’évite un esprit en me cachant dans l’étage en dessous grâce aux échelles, etc. Le personnage principal est bavard et donne mal au crane avec sa voix. Les graphismes sont dignes d’un jeu flash (j’exagère à peine), bref, il n’y a pas grand-chose à sauver. Le seul truc positif, ce sont les bruitages. Si vous jouez avec un casque, les sons, les cris, les bruits de pas, etc. Vous mettront dans l’ambiance. Mais ce sera vite plombé par la voix de notre personnage.
Knock-Knock est un jeu raté qui n’a pas trop d’intérêt à mes yeux. Je me suis fait chier, alors que j’aime d’habitude ce genre de concept. Mal fait, mal pensé, et redondant à mort. Bref, fuyez pauvre fou !