KONA 2017

56 /100
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KONA

KONA - Une fin qui dé-Kona !

Firewatch fait des émules. Sauf que dans Kona, on va se les geler !

Kona est un jeu narratif, sous forme d’enquête dans le grand froid canadien dans les années 70. Nous sommes dans la peau du détective privé Carl Faubert. Le titre a la particularité d’avoir une voix off, qui nous raconte l’histoire, les événements et tout ce qui se passe à l’écran, au passé, par un narrateur à l’accent québécois, qui met tout de suite dans l’ambiance. Le doublage de cette narration est vraiment de qualité, c’est déjà un bon point pour Kona.

Au début cela pouvait aller

Carl Faubert est un vétéran de la guerre, et pour gagner sa croute, il fait le boulot de détective privé. Une de ses enquêtes l’emmène dans le nord du Québec, près du lac Atâmipêk, pour le compte d’un riche propriétaire, William Hamilton. Une enquête classique de prime abord mais en allant par la route au point de rendez vous, à savoir le magasin général, Carl sera victime d’un accident de voiture. En reprenant connaissance, le blizzard s’est abattu, il fait grand froid, Carl est blessé et sa voiture est enlisée dans la neige. Tout pour bien commencer une bonne grosse journée de merde.

Les habitants sont peu commodes

Kona s’apparente donc à un jeu d’enquête en vue à la première personne. On peut bien entendu trouver une ou deux armes à feu, tirer sur des loups, mais on peut surtout faire le jeu sans tirer une seule balle. Ce n’est pas un jeu d’action, mais un jeu purement narratif et de recherche, où la fouille et la découverte seront mises en avant. Le village nous propose quelques maisons, beaucoup d’objets à crafter ou tout simplement à découvrir pour que le narrateur joue à l’historien. Bref, tout est basé sur l’ambiance. Kona s’apparente un épisode de X-Files ou de la Quatrième Dimension. L’ambiance est particulière, avec ce village abandonné, plein de mystère, sans parler de ces récits qui parlent du folklore québécois ou encore de petits hommes verts. On erre dans la campagne enneigée, à essayer de trouver des réponses. Et la première moitié du jeu est parfaitement maitrisée.

Je veux une doudoune !

Et vers la moitié du titre donc, c’est la catastrophe. On se retrouve dans un final limite couloir, où on doit errer dans le noir pour atteindre un boss final qui apparaît comme un cheveu sur la soupe, et dont la résolution (que ce soit le combat, ou la mise en scène) est bâclée comme ce n’est pas permis. On ressort de Kona complètement frustré. On en regrette presque d’avoir atteint le point de non retour, le fameux évènement qui nous sort de la partie enquête pour arriver dans la nuit à errer comme un con pour atteindre un final raté. Je n’avais pas vu un final aussi pourri depuis Rage…

Un loup, une hache, bref, c'est la nature

Kona était parti pour avoir un bon 68, soit un jeu très sympa, et puis la fin du jeu m’a complètement flingué, à un point où je pourrai le noter 45 ou moins en tant que jeu bâclé, fini à la truelle. Alors je vais couper la poire en deux avec un 56. Un jeu au  final qui a un peu plus que la moyenne, mais qui méritait beaucoup plus si la première partie du titre avait tenu ses promesses jusqu’à la fin. Quand on voit la carte du monde, et que l’on se rend compte qu’on ne parcours que la moitié à peine, on se dit que la fin a été vraiment expédiée. Vraiment très dommage. Et vu quand plus le jeu a la fâcheuse tendance à faire des coupures en pleine action pour faire un chargement de la map... ce qui casse violement l'immersion, vous comprendrez que tout n'est pas parfait dans Kona. Et dire qu'un peu plus et je lui mettais un coup de cœur !

KONA - Note XboxOrNot

56 /100
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  • Première moitié de l'aventure
  • La narration
  • Ambiance

  • La deuxième moitié foirée
  • Les nombreux temps de chargement
  • Frustration en finissant le jeu
  • Notre barême en détail

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