Legendary Eleven 2019

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Legendary Eleven

Legendary Eleven - Des légendes à la retraite

Legendary Eleven débarque pour faire de l’ombre à PES et FIFA. Non je déconne !

Mais cela dit, la guéguerre PES/FIFA, c’est un peu fatigant quand on y pense. Du coup, de temps en temps, je m’achète un épisode de Super Sidesicks, j’y joue deux heures et je le désinstalle. Oui, j’utilise mon pouvoir d’achat comme je veux. Bref, ce n’est pas le sujet. Un petit jeu indé débarque donc pour nous faire du football à la sauce arcade : Legendary Eleven. A nous les vieilles gloires du foot dans un jeu qui sent bon les années 80.

Une défense qui regarde le paysage

Alors ne vous enflammez pas trop vite, Legendary Eleven est loin d’être un bon jeu. Au début, on a l’espoir de jouer à un truc cool, mais la sauce tourne très vite, et la déception grandit de match en match. Autant l’esthétique du jeu est sympathique avec des joueurs à l’ancienne, des shorts courts, des coupes improbables et des graphismes pas trop dégueulasses pour un petit jeu. Mais très vite, c’est la foire aux bugs et le manque de fun pointe le bout de son nez. Deux gros défauts qui font taches. Par exemple pour les bugs… Je me fais éclater dans la surface, l’arbitre siffle penalty. Mais le ballon finit sa course en corner. Du coup, j’ai un corner-penalty. Je me retrouve en mode penalty face au gardien, puis mon joueur tire un corner. J’en ai vu des bugs dans ma vie, mais celui-là, il est plutôt Legendary !

Du flou artistique

Mais le plus gros problème, c’est le fun. En fait les développeurs ont voulu offrir un gameplay moderne à leur jeu. Quand on regarde vite fait Legendary Eleven, on a l’impression de voir un mix de 3 jeux : ISS Deluxe pour le graphisme, Super Sidekicks pour le gameplay de base, et Nintendo World Cup pour les supers frappes. Le hic, c’est que dans Super Sidekick, on a trois boutons : tir, passe courte, passe longue. Ici, on peut faire des passes en profondeur, des une-deux, des passes lobées, etc. Une bonne idée, mais au final, cela ne colle pas à l’esprit du titre. De même, le jeu nous impose une endurance : nos joueurs sont crevés dès qu’ils courent un peu trop. On se retrouve avec un jeu arcade où l’on doit faire attention à la fatigue de nos joueurs. Et à côté de ça, on a un bouton dribble, impossible à contrer ou presque. De même, si l’on se met face à un joueur avec le ballon, on prendra systématiquement la balle comme dans Super Sidekicks. Un mix bancal d’arcade pure et de gameplay moderne mal calibré. Pourquoi ne pas avoir simplifié le titre, pour que le fun soit immédiat ?

Elongation directe !!!

Le super tir, c’est pareil, il s’active automatiquement dès qu’on enchaîne quelques bonnes passes. Du coup, notre joueur fait une série de jongles pour finir avec un retourné dévastateur. Sympa mais répétitif. Un système à la Nintendo World Cup aurait été plus sympa. Car clairement le jeu est trop arcade pour qu’on est envie de jouer de manière réaliste, et trop réaliste dans son gameplay pour que le fun soit immédiat et constant dans un match. Le cul entre deux chaises clairement. Et ce n’est pas l’ambiance sonore qui va sauver les meubles. Sur ce plan, c’est complétement raté, avec zéro ambiance ou presque et de temps en temps le commentateur qui gueule GOALLLLLLLL de manière mollassonne.

Cela rappelle ISS Deluxe vu comme ça

Legendary Eleven est un jeu qui aurait pu faire mouche et satisfaire un grand nombre de fans des jeux arcades des années 80/90. Au final, on a un jeu qui ne satisfera pas grand monde malgré quelques bonnes idées de base. Dommage, j’y ai cru. Au final, j’ai relancé un Super Sidekicks et je me suis plus marré malgré les défauts classiques des portages à l’arrache de Hamster avec sa série ACA NEO GEO. C’est dire…

Legendary Eleven - Note XboxOrNot

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