Lightening Returns : Final Fantasy XIII 2014

45 /100
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Lightening Returns : Final Fantasy XIII

Lightening Returns - Des Chocapics et un Chocobon sur dos de Chocobo

Oui, Square Enix a osé : Final Fantasy XIII est une trilogie. Les fanboys sont aux anges, c'est bien. Les autres, et bien, on ronge notre frein en se disant que les J-RPG de ce genre, ça commence à gonfler ! Lightening Returns en attendant est sorti, du coup, on se doit d'en parler, pour essayer de comprendre en quoi c'est génial... ou pas.

J'ai feuilleté un magazine papier (oui ça existe encore) qui a testé Lightening Returns. Résultat : 19/20 ! Bon après en regardant de plus près, j'ai vu qu'ils notaient tous les jeux entre 16 et 19... Ah la notation de nos confrères... C'est bien d'avoir la trique dès qu'on teste un jeu avant tout le monde sans avoir faire la queue chez Escromania, mais quand même, un peu de retenu mes amis. Tiens pour mettre un peu d'eau dans mon vin, ou de piment dans mon pain (oui c'est cadeau) voici une petite citation de la conclusion du testeur de Lighting Returns sur jeuxvideo.com : "Cette note peut faire peur. Ceux d'entre vous qui ne prendront pas la peine de lire le test pourraient penser que Lightening Returns n'a pas les atouts d'un grand jeu. Ils auraient tort. Lightening Returns est définitivement un grand jeu." Là, vous vous dites : "quoi ils ont foutu un 10/20 à FF ? Ils l'ont taillé comme n'importe quel titre du line up de la Xbox One ???" Non... Il a eu 15/20. Maintenant vous le savez : 15 chez jeuxvideo.com, c'est une mauvaise note. Vous êtes content ?

Un beau décor de fond, tout ça pour faire du combat sur un sol 3D dégueux

Bon bref revenons à Lightening Returns. Personnellement, les FF ça me gave. J'ai adoré Final Fantasy VII comme beaucoup d'européens qui ont connu la sortie du titre en France sur Playstation. Bon, les personnages avaient des bras ignobles, avec le recul, le scénario était nawak et parler à un tigre sur un dos de chocobo c'est franchement épique. Tout comme le fait de tuer des lapins pour récupérer des queues magiques, bon bref, c'est du J-RPG. Et puis à partir de Final Fantasy VIII, on est parti dans un délire J-Pop à tendance gay, bon c'est le concept, mais les histoires d'amour débiles avec des combats au tour par tour chiants, des images de synthèse magnifiques pour l'époque mais qui nous donnent l'impression de jouer à un film interactif plutôt qu'à un jeu d'aventure avec un grand A. Oui, les petits RPG old-school à la Secret of Mana (bon c'est de l'action RPG mais quand même) ou le classique FFVI (même si ça a mal vieillit), c'était bien mieux. Aujourd'hui, il y a encore de très bons RPG comme Bravely Default qui enterre n'importe quel Final Fantasy moderne. Il faut arrêter de prendre le joueur japonais (ou aimant les jeux japonais) pour un grand blond ténébreux habillé chez Jennifer. Bon bref...

Une tenue de combat au top pour sauver le monde

Je lance le jeu, et j'ai le droit à la fameuse séquence en images de synthèse qui claque du slip. Tout le monde il est blond, tout le monde il est beau, tous les vêtements sentent le confort en combat (surtout pour les nanas) et surtout, toutes les villes ont l'air vachement habitables. "Tu fais quoi ce soir chérie?" "Oh rien je vais zoner en attendant qu'un héros me parle". Bon on s'en fout, on regarde tout ça, et au bout de 5 minutes, écran titre. Ok... Je lance le jeu. Et la même cinématique, oui, la putain de même cinématique déboule. Mais cette fois avec des doublages. Oui je suis con la première fois, les lèvres des personnages bougeaient, mais il y avait pas de paroles, juste une grosse musique symphonique qui envoi du pâté. Bon bah rebelote. Et puis on débarque dans un combat. Et là, je suis heureux de voir que le tour par tour chez Final Fantasy a fait un mélange avec le Beat'em all limité et foireux des titres de PlatinumGames. En gros, il faut spammer les boutons en espérant être plus vif que le vilain, mais une fois la jauge vide, on attend comme un con en s'en prenant plein la gueule. Tout ça avec une caméra dynamique dégueulasse qui retranscrit rien à l'action, si ce n'est un sol 3D bien moche. Oui, Lightening Returns est un jeu magnifique pour les aveugles amoureux de la licence. Pour les autres, c'est un jeu Xbox 360 normal, avec des textures basiques, bref, on a vu mieux, même dans des jeux plus dynamiques.

Mon père est suédois, ma mère est polonaise, mais j'ai été développé au Japon

Vous pouvez faire une crise car je ne vous raconte pas l'histoire de ce jeu. Je m'en fiche. Bon allez, si je vais être sympa. Mais je fais court, car bon... En gros, notre héroïne a pioncé pendant 500 ans, tranquille, pépère. On la réveille pour sauver le monde, car oui l'Armageddon, le vrai, sans Bruce Willis ni Ben Affleck est programmé dans quelques jours. Et si on y arrive, notre sœur (SPOILER) morte à la fin de Final Fantasy XIII-2 reviendra à la vie, c'est cadeau. A nous les quêtes, le level-up, la personnalisation, la glande... Ah non, on me dit que la glande n'est pas possible dans ce jeu, car le producteur est un fan de Dead Rising premier du nom et avait envie de faire chier le joueur avec un chronomètre. On aura 13 jours pour finir le jeu. Si on échoue, le monde se détruit, et il faudra recommencer comme dans Un jour sans fin (RIP Ivan Reitman d'ailleurs). Pour infos, il faudra environ 1h de jeu pour passer une journée. Donc le jeu se pliera assez vite. Personnellement, cela ne me dérange pas, je suis contre les jeux à la durée de vie rallongé par des techniques de chacals (ou de développeurs fainéants). Mais quand même, c'est abusé de sortir un jeu de rôle de ce genre avec une limite de temps. Surtout qu'on passe son temps à enquêter sur des crimes, à causer à des PNJ relous ou à fouiller des zones pas bien jolies, et si on traine trop, hop, c'est baisé, on ne pourra pas résoudre l'énigme. C'est chouette. N'espérez pas glander dans une auberge pour fouiller le moindre tiroir, ou faire de l'essayage de tenues pour claquer en soirée. PAS LE TEMPS !!!

Gameplay génial, décor de rêve, le tout sans que ce soit un grand bordel !! (sic)

Final Fantasy : Lightening Returns est un jeu de rôle bordélique, speede, frustrant pour le fanatique du genre, et surcoté. Tout le monde dit qu'il est beau : FAUX. Tout le monde dit que le scénario est génial : FAUX. Tout le monde dit qu'on prend son pied avec un système de combat exceptionnel : FAUX. Final Fantasy devient comme la licence Metal Gear : usé jusqu'à la moelle, abusant d'artifice pour fanboys, de cinématiques plus longues que le jeu en lui-même, avec un gameplay de vieux et de la philosophie de comptoir qui fout la gerbe. Pour ma part, je retourne sur South Park, un RPG qui envoi du steak et qui ne me prend pas pour un con. Lightening Returns est un jeu pour fanboys, que je conseillerai à ceux qui aiment se déguiser en cosplay à la Japan Expo. Et encore... A croire que la majorité des testeurs en jeux video fantasme sur des Japonaises blondes (avec des mèches roses tant qu'à faire) aux grands yeux de chats. Nawak...

Ah oui, le joueur fan des jeux japonais est un pervers, j'ai oublié

Lightening Returns : Final Fantasy XIII - Note XboxOrNot

45 /100
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  • Les cinématiques
  • Les musiques
  • Le cosplay de l'héroïne

  • Le système de limite de temps
  • Graphiqument moyen ingame
  • Scénario de philosophe neuneu
  • Le système de combat hybride
  • Notre barême en détail

Lightening Returns : Final Fantasy XIII