Lonely Mountains: Downhill Avec l'hiver, vous êtes en manque de sortie en vélo ? Lonely Mountains: Downhill arrive pour vous donner un coup de pédale!
Mais il va falloir faire preuve d’une patience et d’un calme à toute épreuve dans ce titre. Oui, faire du vélo tout seul dans des montagnes, c’est dépaysant, c’est plaisant, c’est respirant, c’est « n’importe quel mot qui sonne bien et qui finit avec le son -ant » mais c’est surtout exigeant ! On débarque sur la première montagne et le premier parcours, et on découvre un titre aux graphismes simples mais mignons. C’est coloré, les oiseaux chantent, et on lance notre premier coup de pédale. On entend le bruit du dérailleur, on est dans l’ambiance : seul face à la nature avec son VTT.
Et cela fait le job, on s’y croit vraiment. Mais la mort est à chaque tournant. Lonely Mountains: Downhill ressemble presque à un Die and Retry. Déjà, la vue 3D où on se déplace librement avec une vue légèrement de dessus, n’offre pas toujours une visibilité optimale, il va falloir apprendre à dompter le tracé. Si on arrive trop vite, on peut vite se prendre un arbre ou un rocher ou pire, finir au fond d’un ravin. Si on va trop lentement, on manquera de vitesse pour certains sauts. Lonely Mountains: Downhill nous propose plusieurs chemins, il y a énormément de raccourcis sur un parcours. Mais attention, ce seront des chemins dangereux, étroits, avec des sauts où notre vitesse devra être particulièrement calibré. Ce titre réussit à offrir un environnement reposant pour un jeu au final stressant. Un mix perturbant mais qui réussit à accrocher le joueur. On se retrouvera souvent à se demander pourquoi cela fait 20 fois qu’on essaye de passer par ce foutu chemin improbable, alors qu’on pourrait passer par la route principale et éviter ce saut à la con.
Techniquement, j’en ai déjà rapidement parlé, mais Lonely Mountains: Downhill est un jeu agréable visuellement, c’est très sympa, même si le tout est simpliste, et au final, cela participe à l’aventure. On voyage avec ce jeu. Les bruitages réalistes, la musique absente, nous met face à la nature, mais une nature « cartoon », on est loin d’une jeu au visuel réaliste et froid. Le gameplay demande un petit temps d’adaptation pour dompter la direction par rapport à l’angle de la caméra. Il y a d’ailleurs le choix de deux gameplays entre la vision de l’écran ou de l’avatar. Après quelques essais, on trouvera vite ce qui est le plus naturel à nos yeux. Mais c'est tout de même parfois déstabilisant, et n'aide pas à garder son calme dans les passages "bien tendus".
Lonely Mountains: Downhill est un jeu qui demande une certaine exigence. Pour débloquer de nouveaux parcours, de nouveaux vélos, ou de nouvelles montages, il va falloir réussir à finir les parcours en un temps limité ou un nombre de chutes définis. Il faut un certain sang-froid, et parfois de nombreux essais pour réussir à débloquer les dernières environnements. Le jeu ne se moque pas du monde, mais il laissera clairement des joueurs sur la ligne de départ, car il faut parfois s’accrocher pour passer un cap. Personnellement, j'aurai préféré une progression plus classique : tu finis le parcours, tu débloques un nouveau. Là, il faut recommencer et faire mieux. L'exigence c'est bien mais parfois cela tue le fun.
En définitive, Lonely Mountains: Downhill est un jeu sympa dans son genre. Un petit jeu indépendant qui fait plaisir, et qui offre une vraie bouffée d’air frais. On se croirait dans une montagne sur un vélo, à faire la descente de notre vie. Et en plus il est disponible dans le game pass, alors un conseil, testez le ! Mais il est dommage que son côté exigeant prenne parfois le pas sur le fun et la détente. Il aurait sans doute gagner des points et surtout cela aurait permis à beaucoup plus de joueurs d'aller au bout de l'aventure. Je n'en ai pas eu la patience par exemple, et c'est bien dommage pour moi...