Lost Planet 3 2013

62 /100
voir le barême

Lost Planet 3

Lost Planet 3 - Planète Hollywood !

Je vous le dis, je n'y croyais pas à ce Lost Planet 3 ! Et bien, pour une fois, je dois avouer que je me suis trompé sévèrement ! Sans être pour autant le jeu de l'année, ce nouvel épisode est convaincant et prenant ! Mine de rien, on parvient à être accroché et à ne pas rester de glace face à lui.

Profitant de la rentrée et avant l’ouragan des blockbusters et des nouvelles consoles, Lost Planet 3 débarque. La franchise est bien connue des joueurs et en particuliers de ceux des premières heures de la 360. Le premier opus envoyait un peu de purée même si je n’étais pas fan du coup de la combi anti-froid à maintenir chargée. Le deuxième opus la jouait bourrin mais perdait le peu d’idée narrative. Une fois de plus, nous avions un jeu au potentiel avéré mais qui s’engluait dans le manque d’ambition et le train-train de « il faut sortir des suites très vite ». Lost Planet 3 a donc pris son temps, changé de fusil d’épaule et va tenter de nous convaincre. Vu les à priori que j’ai sur la saga, cela ne va pas être facile !

Courage fuyons !

Pour un jeu d’action/aventures à la troisième personne, nous avons une histoire ! Oh oui ! Un scénario, un vrai et vu que Lost Planet est célèbre pour sa glace, nous n’allons pas regeler le monde mais partir d’une préquelle. Nous sommes donc AVANT le premier épisode. Une situation où les Akids ne sont pas si connues que ça (les méchantes araignées des glaces), ou NEVEC n’est pas un groupe tyrannique et où on en a rien à carrer d’un certain Wayne Holden. Nous, c’est Jim Peyton qui nous intéresse. Au-delà de son air de Nicholas Cage (pour moi en tout cas), il débarque sur EDN3 afin de se faire un max de blé pour sa famille terrienne. Au milieu de tout ça, on a les recherches d’Holden le scientifique borderline, Braddock (Martin Sheen pour moi) en chef qui suit bien la ligne du partie et une palanquée de personnages que nous allons aider ou pas au fil du scénario. Tout ça me rappelle l’univers d’Alien ou de Dead Space et c’est une bonne chose. Les différents protagonistes ne se prennent pas au sérieux et les blagues ou petites remarques font plaisir à voir à l’instar du type dans la maintenance dans le couloir qui vous dira : « tu sais, je ne passe pas tout mon temps à t’attendre dans ce couloir » ou encore « Hey ! Tu t’entraines au jogging ? ».

Dans le mécha, vous avez même les prévisions météo !

Une bonne histoire, ça le fait mais ce n’est pas tout (encore heureux). Visuellement, même si ce n’est pas parfait pour les intérieurs, il faut reconnaître que l’on a quelques visuels plutôt sympathiques pour les extérieurs. Tempête de glace, base à moitié dans la tourmente, on a de bons moments. Les musiques de leurs côtés ne sont pas tip-top ! On aurait aimé davantage d’ambiance pour renforcer l’immersion. Cela rend le gameplay plus bourrin qu’oppressant du coup.

C'est laquelle sa patte porte bonheur ?

Certes, le jeu n’est pas un survival mais vu que Jim est seul dans les cavernes avec peu de ressources à part sa bite et son couteau, on attend un peu plus de peur au ventre. Ici, Jim défouraille comme un fou furieux. La maniabilité est classique mais efficace. Roulade, tir à l’instinct, fusil à pompe pas loin, on peut dire que cela défoule. On aurait aimé davantage de possibilité concernant le grappin mais le jeu fait le job. Pas toujours inspiré mais qui représente tout de même. Cependant, le jeu se rattrape un peu en proposant des phases en mécha. Nous sommes loin des méchas du premier opus. Ici, ce sont de lourds bestiaux sans armes si l’on exclut la pince et la perceuse… Mine de rien, les méchas contribuent à renforcer l’ambiance de la vie pénible sur la planète de glace. De plus, ils sont un bon moyen pour refaire le plein de munitions.

Et encore, là ! C'est l'été !

Sur le fond, il faut quand même râler un peu. Certes l’histoire est sympa mais les allers et retours vont être légion ! De même, les fusillades vont se ressembler beaucoup et il faudra vraiment adhérer à l’univers pour ne pas être trop lasser. Ce n’est pas le système de customisation d’arme qui va vous aider puisqu'il est réduit à son plus simple appareil. Sans réclamer un Dead Space ou un Army of Two, on attend un peu plus d’une armurerie. De même, le multi n’est pas le truc qui fout la trique. Ce jeu est donc un jeu qui rentre dans une case typique de GameOrNot’ : le jeu avec un solo accrocheur mais qui, une fois fini, se revend sans regrets. Capcom a tout de même réussi un pari en confiant à un studio occidental son bébé. Devil May Cry avait été dans le même cas et ce fût également une réussite. Comme quoi, en ravalant un peu sa fierté et en revoyant sa copie, on peut sortir de la spirale du quotidien pour proposer un jeu attrayant capable de captiver les joueurs.

Moi je vois Nicholas Cage quand je regarde Jim Peyton !

Lost Planet 3 - Note XboxOrNot

62 /100
voir le barême

  • Gameplay facile à prendre en main !
  • Les tempêtes de glace
  • Histoire prenante

  • Musiques
  • allers et retours incessants !
  • Rejouabilité
  • Notre barême en détail

Lost Planet 3