Mable & The Wood Mable & The Wood est un Metroidvania de plus. Mais alors celui-là, il est vraiment bizarre !
L’intro nous débarque dans une sorte de rituel qui ne dénoterait pas dans un film sur les sorciers de la forêt de Blair Witch. Mais en fait, le but ultime est de faire apparaître notre personnage pour sauver le monde. Un classique. Sauf que notre avatar est une héroïne qui a une très grosse épée. Tellement grosse et lourde, qu’on ne peut ni sauter, ni l’utiliser pour frapper les gens. Et oui. Autant se barrer avec sa bite et son couteau, ce serait plus efficace me direz-vous ? Mais, premièrement, c’est une demoiselle, et deuxièmement, on a un pouvoir de transformation. Quand on est une fée, on vole et on vous emmerde !
Bref, je n’ai pas aimé le gameplay de Mable & The Wood. L’idée est originale, mais ce n’est pas agréable à jouer. Je n’ai pas aimé non plus l’ambiance et le style graphique du titre. C’est du pixel art, ce n’est pas moche, mais j’ai trouvé l’ensemble déjà vu et revu. Enfin, le personnage, le bestiaire, l’histoire, tout cela m’a touché la couille gauche sans réveiller la droite. Bref, je n’ai pas vibré.
Je ne doute pas que je sois peut-être passé à côté de ce titre, cela arrive, mais j’ai joué à pas mal de Metroidvania tout de même, donc si c’était une perle, je pense que j’aurai au moins eu un petit effet « waouh » comme j’aime le dire. Le gameplay est tout de même très particulier. L’humour du titre ne fait pas mouche. Le level design plutôt sommaire. Bref je peux énumérer plein de choses pas exceptionnel, mais même ça, cela m’ennui.
Mable & The Wood est un jeu qui à mes yeux doit être réservé à un public averti. Ce n’est pas une daube, mais il manque clairement de pas mal de petites choses pour être intéressant. Dommage.