Maize Ambiance glauque et drôle à la fois dans ce jeu d'énigme et de... Maïs !
Dernièrement, je n’ai pas testé ou joué à beaucoup de jeux qui ont mis en exergue ma capacité de réflexion. Vous savez, les petits jeux d’enquête où je dois réunir des indices, des objets pour pouvoir avancer. C’est ainsi que je me retrouve avec Maize. Un jeu qui va mettre en lumière le jeu de mot du titre : un labyrinthe (Maze) et le maïs (Maize). Des fois, les titres des jeux ne sont pas innocents !
On débarque donc à l’entrée d’une ferme sans trop savoir pourquoi ni comment. On suit donc (en vue intérieure) le chemin devant nous et nous allons découvrir le terrible secret de ce lieu : c’est un centre de recherche où le maïs est devenu capable de marcher, courir et même de faire des blagues. C’est un jeu d’humour ? Pas vraiment, puisqu’entre deux séquences amusantes, on sent tout le poids qui menace de nous écraser. On est dans une ferme et un labo plein de saletés et de cadavres. Et pour le coup, l’ambiance restitue bien ce côté angoissant. La musique se devine, les lieux sont flippants. Et quand un maïs géant te fait une blague, tu ne sais pas s’il va te buter ou s’il va rire. Surtout que la plupart du temps, on erre quasi seul et on se sent couper du monde au milieu d’un endroit de psychopathes. Les petits post-it des chercheurs ajoutent même à l’angoisse…
Dommage que techniquement le titre n’aille pas plus loin. La 3D est lisible mais elle fait mal au crâne. Les détails sont comme une bouteille de gros rouge qui tâche. De même, si le gameplay se prend en main facilement, il faut reconnaître que les enchaînements de mécanisme ou la trouvaille d’objet est un peu étrange. Par exemple, aller chercher un clou rouillé à l’autre bout de la ferme car il est nécessaire la quête… Je comprends l’utilité du clou mais je suis dans une baraque pleine d’outillage et de clous… Mais on va dire que cela participe à l’ambiance du titre et à son côté décalé.
Maize est une bonne surprise qui se laisse manger comme un bon paquet de pop corn. On commence par en prendre un et on finit par bouffer tout le paquet. La technique est faible mais l’esprit est là. C’est déjà un bon point qui pourra convaincre les amateurs d’enquête.
