Marfusha Encore un matin !
Riggs a un truc pour nous faire rire et nous inonder de test. Par exemple, lorsqu'il débarque en disant un truc comme ça pour me présenter Marfursha : "des filles armées jusqu'au dent, mais elles n'ont pas l'air d'avoir de genoux (vu qu'elles semblent figer dans le coin de l'écran...)". Quelque part, j'ai envie de lancer le jeu...
Marfusha n'est pas un truc super mystérieux, c'est le nom de l'héroïne et son job est de protéger la ville des menaces qui pèsent sur elle. Pour cela, notre héroïne va avoir des durs choix à faire à partir des 70 cartes actions possibles. Voilà on peut résumer comme ça mais en fait c'est l'essence du jeu. Chaque matin, 3 choix comme aider les gens, avoir du matos... Mais si l'équipement s'améliore, les taxes aussi et les ennemis aussi... Cela devient donc un challenge et on se dit comme Goldman : "Encore un matin" !
En effet, après nos choix, on se retrouve à protéger la ville un peu comme dans un jeu de défense à l'ancienne de type Missiles : on tire sur les ennemis pour ne pas qu'ils atteignent la ville. Au début, ça va, on gagne sa thune, on débloque des armes, on se prépare pour la suite car ça va se compliquer. Mais il faudra tout de même admettre qu'un paquet de niveaux seront juste des shoots sans vie, sans enjeu et que l'on va presque bailler.
Mais, ce sera l'occasion d'avoir sa paie, du meilleur matos et de débloquer les autres personnages pour s'amuser en mode challenge. Par contre, c'est quand même dingue que la milice de la ville ne soit constituée que d'adolescentes en jupette ! Je veux dire, tous les personnages que l'on peut débloquer sont des gamines... Encore un délire auquel il faut adhérer et j'aurais aimé davantage de variété dans les personnages, les costumes. Idem pour la logique du jeu : mettons des gamines pour protéger le mur mais qu'elle ne prennent pas appuie dessus, qu'elles fassent ça d'en bas !
Visuellement, c'est du pixel pas vilain du tout, on a un certain charme mais il faut dire que l'on tourne un peu en rond question variété, costume, niveau... Ce constat passerait encore si ce n'était pas accentué par le gameplay. Comme je l'ai dit, on va parfois enchaîner dix niveaux sans trop se concentrer, en baillant avant d'avoir un ou deux niveaux plus retors puis de retomber dans la routine de l'envoi de bastos. Et si jamais vous êtes bloqué, pour s'en sortir, cela ne sera pas toujours évident si l'on veut avancer car on manquera parfois de puissance devant le rush ou la résistance des ennemis.
On a un concept, on a une idée, un univers et mine de rien, on peut s'y retrouver un peu mais il faut avouer que globalement, on peut facilement se retrouver à bailler avec Marfusha.
