Masters of Anima Masters of Anima est un petit jeu comme on les aime. Pas parfait pour autant mais avec suffisamment de qualité pour nous amener à nous faire plaisir !
“Master ! Master ! Master of Puppet… » ! Voilà ce que j’ai hurlé quand j’ai reçu Masters of Anima en test ! De quoi mettre le feu dans le bureau et faire de l’air guitar tout en se défoulant ! Cela dit, ce n’est pas un test de musique, ni un jeu sur Metallica. C’est un petit jeu qui veut me promettre de grande chose : mener mon armée de golem !
Quand on me dit ça, je me dis que j’ai déjà mené une armée dans un jeu d’aventure /action en vue de haut. Dans Overlord, j’ai mené mon armée de gobelins et je tranchais dans le vif ! Ici, je suis du côté des gentils et il va falloir botter le cul à un méchant sorcier qui compte bien utiliser son pouvoir pour mettre le bazar partout. Surtout que le gredin a eu la « bonne idée » de transformer votre femme en énergie et de la disperser aux quatre vents. A vous de la retrouver tout en matant le vil sorcier. Classique mais efficace pour se lancer dans l’aventure. Naturellement, vous êtes un gros débutant puisque vous venez tout juste d’être diplômé en manipulation de golem et votre maître va vous guider sans en branler une.
Bon, je ne suis pas venu pour le scénario, je suis venu pour diriger une armée. De ce point de vue, je vais vite mettre le pied à l’étrier. Certes, je peux aider mon armée en donnant des coups de bâton mais je suis surtout le commandant ! J’invoque des guerriers, des archers, des mages, etc. Et je les envoie taper les ennemis. Je peux les motiver avec des cris spéciaux et la montée en compétence permet d’affiner son style en privilégiant tel ou tel type d’unité. Chaque type peut se contrôler indépendamment. J’envoie les guerriers à gauche, les archers à droite, bref, je contrôle tout ça facilement. Alors, vous allez me dire que c’est parfois maladroit et que mon armée manque sérieusement d’initiative. Vous avez raison, si je ne leur dis pas de se battre, ils peuvent se laisser mourir bêtement. Nous sommes loin des gobelins d’Overlord qui faisait comme bon leur semble.
Visuellement, c’est honnête. Coloré avec un brin d’humour, le jeu se laisse parcourir gentiment. Rien de très surprenant par contre. Des gentils qui sont gentils, des méchants méchants et une intrigue que l’on suit niveau après niveau. Une fois que vous avez sauvé votre femme et le monde, l’idée de refaire le jeu ne sera pas votre principal désir. Vous aurez passé un bon moment, c’est une bonne chose et c’est déjà ça non ?
