Max and the Curse of the Brotherhood Le bal des jeux pour les gamers GOLD commence et avec le Halo XBLA nous avons Max qui montre le bout de son nez. Korganor attendait de l'action, on lui donne de la réflexion et pas un catcheur en slip pour l'aider. Cependant, ce jeu a su toucher la sensibilité virile de notre testeur qui semble enchanté de ce jeu coloré et amusant.
Au début de la ONE, ce jeu nous a paru fort sympathique. J’ai emmerdé Riggs pour qu’on l’ait mais malgré ses talents, il n’a pas pu le récupérer. Comme j’étais déjà lancé dans une carrière virtuelle de basketteur, j’ai décidé que je n’achèterai pas ce jeu. Mais le destin et l’arrivée du programme Games for GOLD sur ONE ont changé la donne. Voilà que Max and the Curse of the Brotherhood devient gratuit. Je ne peux pas refuser une telle opportunité et je me lance tête baissée dans l’aventure.
Je dois l’avouer, je me doutais que ce jeu était une suite mais j’ignorais de quoi et surtout de quel type de jeu il pouvait s’agir. Donc après avoir survécu à Max and the Magic Marker, l’intrépide Max est retourné à ses affaires. Ce gamin est l’archétype du gosse espiègle plutôt cool mais toujours près à faire une connerie (mais une connerie gentille). Si vous aviez Bart Simpson et Dennis la malice (pour les connaisseurs) dans la même classe que Max, vous seriez un prof maudit. Max rentre donc chez lui et il est blasé de voir son petit frère Félix en train de jouer dans sa chambre et de foutre le boxon dans ses jouets. Il utilise donc son ordinateur pour trouver un sortilège qui pourrait l’aider. Les parents de Max n’ayant pas de blocage parental suffisant, voilà qu’une créature emporte le malheureux Félix. Réalisant sa bêtise, Max court sauver son frère. Le voilà donc dans un monde parallèle et magique dans lequel il devra vaincre Muchacho et ses minions. Le pitch rapido et accrocheur pourrait, au regard du design, être un film à la Pixar ou à la Dreamworks. L’ambiance est accrocheuse pour les kids mais saupoudré d’un peu d’humour décalé pour les plus grands.
Ce qui m’a surpris vu que je découvrais la série, c’était que j’allais devoir réfléchir. En effet, point d’exploration ou d’action à outrance. Ici, Max doit trouver le chemin vers la sortie grâce à ses neurones et quelques réflexes rudimentaires. Armé de son crayon magique, il fait apparaître à certains endroits du niveau des piliers, des lianes, de l’eau. Le tout est de trouver l’enchaînement mécanique et physique pour parvenir à ses fins. Surtout que Max, en sa qualité de gamin, ne sait pas se battre et se fait rétamer la gueule par tout ce qui vit. Pour le fun, je me suis amusé à le jeter dans la gueule de tous les pièges histoire de voir comment Max la ramène beaucoup moins quand il sert de chewing-gum à un monstre. Faire une branche en arc de cercle pour qu’elle roule sur un interrupteur, utiliser une colonne pour faire tourner un bloc ou couper corde pour franchir un ravin seront des exemples de mécanique du jeu. Ça marche bien, on aime le côté réflexion du truc mais pas trop. Gros bémol cependant pour les poursuites car on sent le côté empoté de Max. Car quand Max utilise le marqueur magique, il est immobile. Dans une poursuite avec un monstre géant, ça paraît un peu loufoque. Et puis, après les poursuites de Rayman Legends, Max fait vraiment pâle figure.
Pour le côté artistique, on est dans de la plateforme 2D mais avec décors, personnages et plans en 3D. C’est joli, c’est mignon tout plein. Max me rappelle un peu le fiston des Indestructibles mais sans la super vitesse. Il trouve « cool » beaucoup de truc mais il est attachant. J’aime bien Félix, que l’on voit peu mais qui a une bonne tête de fayot. Le reste est honnête, musique ou maniabilité, si cela ne casse pas trois pattes à un canard, c’est agréable. Sur la durée de vie par contre, je suis plus dubitatif. En traînant, comptez 6-10heures et les fondus referont quelques niveaux pour les bonus en tout genre. On passe donc un bon moment, c’est gentil et ça fait fonctionner nos méninges tout en réveillant l’enfant en chacun de nous. Un petit jeu arcade plaisant et pas prise de tête en somme.