Metal Gear Solid V : The Phantom Pain 2015

62 /100
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Metal Gear Solid V : The Phantom Pain

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Un carton !

Vous aimez les chiens, les chevaux et les cartons ? Vous voulez un test où le rédacteur n'a pas pété son frein en se touchant la nouille devant le nouveau MGS ? Parfait, vous êtes à la bonne adresse et vous allez voir ce que vous allez voir !

Metal Gear et les jeux estampillés Kojima en général bénéficient d’un accueil fanatique à chaque nouvel épisode. Sur XboxOrNot’, on est toujours un peu suspicieux devant ce genre d’extrémité et souvent la montagne accouche d’une souris. On se souvient chez d’autres éditeurs de jeux comme avec Watchdog, Dishonored, etc.  Verdict !

Mes mercenaires vont aimer mon cadeau !

Les Metal Gear ne sont pas des nouveaux venus et au fil des ans, ce qui a commencé comme un jeu sympa mais exigeant sur NES, est devenu une méga production qui a le droit à un véritable culte. Après, il faut reconnaître que la saga n’a pas démérité sur de nombreux points mais on va s’attacher à démontrer les points forts et les points faibles de ce titre sans insérer d’organes génitaux dans notre bouche.

Il y a comme un loup !

Le pitch est relativement simple. C’est vrai que Kojima aime bien nous embrouiller avec des trucs dans tous les sens mais le départ est assez clair. Vous avez été trahi et votre hélico s’est viandé ! Dans le coma depuis neuf ans, vous vous réveillez pour apprendre que le monde entier veut votre peau. Après une phase d’intro/tutorial dans l’hôpital, vous vous dîtes que le père Kojima, il fume de la bonne puisque vous avez un type en feu qui vous poursuit comme le Terminator, un gamin qui vole, une licorne et une baleine enflammé. Après ça, vous retrouvez vos potes habituels et c’est parti pour le soleil afghan de 1984 en plein conflit russe. Après, mis à part quelques trucs à droite à gauche, c’est sobre… Presque trop ! Certes, les cinématiques de 45min, c’était trop ! Mais ici, on frise la ligne de texte par endroit. Dans d’autres, on a le droit à Ocelot en plein monologue comme quoi, être mercenaire, ce n’est pas facile, qu’il y a un cœur qui bat dans ce poitrail de tueur…

J'aime quand un plan se déroule sans accrocs !

La division des chapitres façon série fonctionne bien par contre. Ça donne un ton et une identité qui n’est pas négligeable mais il manque quelques cliffhangers de ci de là. De même, au début de l’aventure, on me dit : « tu as une sale gueule, tu dois la changer » et PAF ! Un éditeur de perso ! Le foufou que je suis exhulte ! ENFIN KOJIMA ENTRE DANS L’ERE DU FUTUR ET ME FAIT CREER MON AVATAR POUR LE MODE HISTOIRE ! En fait… Après quelques maigres espoirs, je vois que ce n’est que pour l’anecdotique mode multi. Heureusement, notre Snake a une bonne tête mais bon… Surtout que vu le peu de cinématique, c’était l’occaz parfaite ! Même avec un œil en moins et un bras robot, mon avatar m’aurait fait plaisir. Mass Effect 2 avait bien balafré mon perso… Enfin bon, je sèche mes larmes et me lance dans le jeu.

Je comprends pourquoi certains se branlent devant cette saga !

On m’a parlé de monde ouvert, de vie qui regorge et de liberté d’action. Bon, ce n’est pas trop ça. Le monde est assez limité. Des couloirs déguisés mènent à des zones plus grandes mais qui ne foisonnent pas de vie. Surtout que la première grande zone, l’Afghanistan, c’est pas mal de montagnes et de cailloux ! J’ai même traversé des villes désertes… (quand je dis ville… Je parle de quatre maisons). A l’instar d’un Shadow of Mordor, vous avez des déserts et 90% de la population qui veut votre mort. Au moins, ça limite les risques d’un dommage collatéral… Cela dit, la liberté d’action est relativement là : en effet, pour attaquer un avant poste ou faire une mission (qui est grosso modo, l’attaque d’un avant poste) vous pouvez la jouer furtive au corps à corps, jouer les snipers ou faire un croisement entre The Marine et Expendables. Après quelques missions, ce style m’a séduit pour son efficacité (même si le score récompense moins cette approche). Ainsi, pour péter des radars au milieu d’une base, j’ai envoyé un hélico pour tout saccager et j’ai profiter de cette subtile diversion pour tuer les soldats qui ne me regardaient pas. Question mouvements, Snake est un peu rigide, même si le fait qu’il ne saute pas partout le rende crédible. Mais à mi-distance, il manque un peu de fluidité. Cependant, au corps à corps, il ferait frémir un Steven Seagal de plaisir ! Le CQC est donc une option à retenir surtout que vos armes (et encore plus au début) ne font pas dans la tuerie (sauf avec un bon headshot). Ainsi, même en mode bourrin, un peu de préparation (merci aux jumelles pour cela) est nécessaire car frontalement, au-delà de trois soldats énervés,vous pouvez avoir des frayeurs. Une bonne fuite pourra toujours vous sauver les miches mais cela ruine un peu l’approche crédible… (quoi que, les fans diront qu’il évite les balles comme un serpent)

Allez ! Je tente de la jouer discret ...

Les missions s’enchaînent donc avec un certain plaisir car c’est bien fait : les ennemis ne réagissent pas trop mal une fois le conflit déclenché et ils sont tenaces lors de vos échappées. Cela permet de mieux faire passer la pilule des missions qui demeurent assez répétitives et peu attrayantes dans l’ensemble. Sauver machin, détruire bidule ou collecter cela se font dans le même background. Heureusement, un peu de diversité est là avec les armes et outils à développer via sa base. Autant le dire, la base, c’est une excuse moisie et les intéractions sont tardives et assez nazes. La plupart du temps, vous allez utiliser l’Idroid pour commander et améliorer votre matos. Pour se faire, il faudra capturer des animaux, des soldats ou des ressources soit avec vos petites mains soit avec le système Fulton. C’est amusant et permet aux foufous et aux fans de passer du temps dans le jeu.

Man vs Wild vs toute une armée !

Question durée de vie, pas mal décrocheront après quatre / cinq chapitres lorsque la monotonie commencera à se pointer. Les autres iront dans la cinquantaine de missions. Attention ! N’allez pas croire qu’une mission égale une heure ! Certaines peuvent se faire en 10 minutes. Le multi dans MGS a toujours été pour moi assez mineur. Je préfère de loin le solo mais vous aurez le classique mode online de MGS avec ses modes versus en pagaille ou bien les attaques de bases. J’aurais préféré un vrai mode coop’ avec notre avatar mais bon… Un jour peut-être.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est un bon jeu en soit. Il peut vous occuper un moment et il a une identité indéniable. Vous ne ferez pas un mauvais choix en tant que tel en jouant à cet opus. Cependant, il faut garder à l’esprit les limites qu’il comporte surtout du point de vue de la redondance et des niveaux assez peu vivants. Pour le futur de la saga, la direction générale du jeu est bonne : liberté d’action, nombreux équipement, système de coéquipier et de soutien, le CQC. S’ils améliorent tout ça avec une vraie customisation de l’avatar pour le solo, je signe de suite. Même si il y a peu de chances que cela arrive…

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Note XboxOrNot

62 /100
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  • Liberté d'action
  • La préparation des combats
  • Le CQC
  • Musiques

  • Mother Base en carton
  • Multi inutile
  • Pas de custo de Snake pour le solo
  • Monde pas si ouvert
  • Notre barême en détail

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain