Metro : Last Light 2013

63 /100
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Metro : Last Light

Metro : Last Light - RATP 2034

Metro : Last Light est le premier jeu a avoir survécu à la faillite de THQ. Deep Silver et Koch Media ont sauté sur l'occasion, histoire d'avoir un bon titre de plus dans leur catalogue. Enfin, bon titre... je m'avance peut-être un peu. Allez zou, place au test, il n'y a que ça de vrai !

Metro 2033 est sorti en 2010, sous l'ère de "RIP" THQ (d'ailleurs c'est un peu la faute de Korganor tout ça, mais ce n'est pas le sujet) et était basé sur le livre du même nom. Depuis, THQ a coulé, mais d'autres bouquins sont sortis Metro 2034 et même 2035 très bientôt. Pour Metro : Last Light, les développeurs de la saga, 4A Games, se sont dit : fuck le nouveau bouquin raconte l'histoire d'un nouveau héros dans une nouvelle ville, nos fanboys veulent une suite, une vraie. Alors, zou, on est de retour dans la peau de Artyom, et le jeu nous met dans le bain, juste après la fin principale du premier titre. Pour respecter la licence, Dmitri Gloukhovski, l'auteur des romans, est toujours là, il a écrit le scénario et les dialogues du jeu. Chic!

Oui c'est sombre et alors ??

Jouer à Metro : Last Light, c'est avant tout profiter d'un travail de fond sur les dialogues et le background général. Si on attend de ce titre, de foncer dans le tas, pour tuer de l'ennemi et du monstre, on va vite déchanter, car ce n'est pas dans ce secteur que le jeu trouve son intérêt. En effet, cela a beau être un FPS, scripté d'autant plus, on est loin d'un Call of Duty. Ici, l'immersion est l'élément clef. Chaque début de chapitre est accompagné d'une voix off de Artyom qui écrit dans son carnet. On a l'impression de lire un livre, c'est très bien fait, on a envie d'avancer dans l'histoire, et parfois, oui, on a l'impression que les phases d'actions nous freinent dans notre aventure.

Tu as le feu au cul Pavel

Heureusement, on peut choisir d'avancer en mode infiltration, surtout dans les niveaux souterrains, où les ennemis seront des humains. Vu que l'IA du jeu est juste... à chier, il est très facile de se faufiler au nez et à la barbe des gardes. C'est simple, si on se met dans le noir (une lumière bleue au poignet nous indique si on est visible ou non) on peut aller jusqu'à grattouiller les couilles d'un ennemi sans que l'on soit repéré. Ensuite, on lui tape sur l'épaule, il se retourne et on peut l'étrangler ou le planter comme une petite pute, pour passer au vilain suivant. Rigolo, oui... Mais franchement navrant. Et à côté de ça, dès que l'on tombe sur des monstres, c'est une autre histoire : ils sont limites increvables, arrivent à 50 sur notre dos, et vu que la puissance de nos armes fait un peu pitié, on a qu'une envie, c'est que la séquence se termine. Il y a un gros déséquilibre à ce sujet dans ce titre. C'est dommage, car cela flingue vraiment la qualité globale du jeu. Les combats sont chiants, l'IA fait pitié... C'est pas terrible comme constat...

Encore des mecs en grève et hop, c'est le bordel dans le métro

À côté de cela, l'histoire est prenante et la réalisation plutôt soignée. Les décors sont travaillées et parfois magnifiques, surtout en extérieur. Là, le masque à gaz est de rigueur sinon on va mourir comme une merde, asphyxié, mais heureusement, en appuyant sur la touche LB on peut nettoyer vite fait son masque au cas où il serait un peu sale, pour continuer à regarder les décors très "carte postale après une apocalypse". La bande sonore étant également soignée, que ce soit au niveau des musiques que des doublages, on est content de l'emballage du titre. Certes, certaines textures sont low cost, et certains effets de fumée sont dignes d'un portage PS3 foireux, mais l'ensemble est agréable. Le truc le plus sympa étant les éclairages, très important dans le jeu pour passer incognito. On peut d'ailleurs éteindre ou détruire toutes les lampes du jeu. Pratique pour se transformer en fantôme.

Des chiottes occupées ? Un coup de mitraillettes et on peut aller pisser tranquille

Metro : Last Light est un titre vraiment sympa, agréable à jouer malgré des défauts qui l'empêchent d'être un vrai bon jeu qui restera dans les annales. Il est vrai que voir des bugs qui plombent le gameplay, genre un ennemi qui traverse un mur ou encore un autre qui ne veut pas se faire assommer car protéger par un mur invisible, bref, on sent que la phase de test du titre n'a pas été trop longue. Mais tout de même, on jouera à ce jeu, dont la trame vous tiendra une bonne dizaine d'heures, comme on lit un bon bouquin. La profondeur du scenario est bien présente avec des nombreux dialogues de PNJ très travaillés. Mais, par contre, dès que les phases d'action s'en mêlent, on soupire un bon coup en disant que ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Dommage...

Metro : Last Light - Note XboxOrNot

63 /100
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  • Scénario prenant et bien travaillé
  • Graphismes agréables
  • Bande-son soignée

  • IA de merde
  • Phases d'action à se jeter sous une rame
  • Des bugs qui font taches...
  • Notre barême en détail

Metro : Last Light