Moon Hunters Chouette un hack & slash ! Mince... En pixels !
L’été n’est pas propice a beaucoup de sorties. En général, c’est plutôt timide. Les blockbusters attendent la rentrée et la fin d’année. En attendant, c’est une période pour les outsiders pour sortir de la mêlée et de réussir un coup d’éclat. Moon Hunters est un jeu qui tente ce genre de chose. Je ne le connaissais pas (comme la plupart des jeux que me dégotte Riggs) mais il a un potentiel.
Dans Moon Hunters, vous êtes un héros qui doit ramener la lune qui s’est fait cassé par le culte du soleil. Au départ, quatre héros et selon vos choix, vous pourrez avoir différents décors, événements… En théorie, c’est ça mais il faut admettre que le jeu garde grosso modo les mêmes décors, les mêmes grands tournants… Cependant, vous aurez de quoi faire surtout que selon vos choix, vous augmenterez vos stats. Dans l’idée, c’est intéressant. Mais c’est le reste qui pêche.
A commencer par les graphismes. Du pixel art comme on l’aime… C’est dire. Lors des dialogues, on voit la gueule de nos perso façon animé mais c’est vite fait et peu inspiré. Truc technique à la con : à chaque retour l’écran titre, vous avez le droit au même dialogue… J’aime la redondance mais il y a des limites.
Côté gameplay, nos perso ont trois pouvoirs : un gratos de base, un pouvoir spécial et une capacité de mouvement. Au départ, vous avez un perso agile qui tape pas fort (mais rapide), un druide qui balance des feuilles et qui contrôle le terrain (mon chouchou), une magicienne qui fait… ses trucs de mages et une guerrière bourrine (choix numéro 2). Au-delà de leur capacité de base, 2/3 améliorations pour faire comme si on changeait tout et des personnages à débloquer. Le gameplay est donc limité et assez linéaire. Heureusement, le jeu parvient à sauver un peu la donne avec le mode multi où l’on peut s’amuser à 4. A nous la soirée Moon Hunters pour changer un peu. Même si après un pack de bière, on optera pour un nouveau jeu.
Moon Hunters propose des bonnes idées mais n’arrive pas à faire la différence. Graphismes et gameplay limité ne font pas bon ménage…