NBA 2K15 NBA 2K confirme qu'en matière de basket, il s'y connait et qu'une fois de plus, il ne craint personne. Seul ou contre des concurrents, cela importe peu pour la franchise. Son seul but, à l'instar des meilleurs, se dépasser !
Chaque année Riggs me parle en long en large et en travers de FIFA et entre deux discours, je me dis : « si FIFA est arrivé, mon petit 2K sera bientôt là ». J’attends donc fébrilement le jeu de 2K Sports et une fois de plus, je me lance dans un nouvel opus. L’an dernier, j’avais pris une claque avec la version One, la franchise peut-elle encore me surprendre ?
OUI ! Je connaissais par cœur le dernier épisode et chaque pixel n’avait plus rien à cacher (oui, j’en rajoute un peu mais il faut faire dans le superlatif parfois). Donc, je lance le jeu et une fois de plus la magie opère. Grain de peau, tatouages, cheveux, je prends mon pied. Certes, je regrette un peu le rapport de la mi-temps qui a été un peu amputé mais la présentation d’avant match et les cheerleaders, ça en jette. Dommage que ces dernières n’aient pas été modélisé pour chaque équipe et avec plus de chorégraphie mais il faut bien trouver des pistes d’amélioration. Tant qu’on y est, foutez moi les animations des mascottes avec leurs dunks ! Cela dit, à part quelques broutilles, le jeu est saisissant ! On est au plus proche du parquet, les animations ont été retravaillées et les angles de caméra rendent le résultat presque réaliste. De plus, les interfaces ont été retouchées et tout paraît beaucoup plus instinctif.
Donc outre le menu match rapide, on a différents modes qui valent le détour et qui pourrait vous occuper une année entière chacun. Le mode Manager est encore plus prenant. Pour peu que nous ne fassiez que votre job, vous avez de quoi faire et chaque équipe a des attentes différentes qu’il faudra satisfaire. Entre celles qui veulent de la thune et celles qui jouent le titre, ce ne sont pas les mêmes gestions. Le mode « ultimate » comme j’aime à l’appeler propose davantage de challenge et nous sommes toujours comme des gosses devant chaque nouveau paquet. Le mode carrière a été repensé et il faut toujours le prendre comme un mode histoire "inside the nba". Ici, vous n’avez pas été drafté et vous voilà devant un choix de cinq équipes. A vous de faire vos preuves et de devenir un grand joueur dans une même franchise ou bien en errant d’équipe en équipe. Les menus et les améliorations ont été revues et tout est plus clair, plus lisible. Les débutants se sentiront moins perdu dans les menus d’amélioration grâce au système qui regroupe plusieurs champs ensemble (défense, tir, physique, etc.). Petit bémol dans tout ça, la numérisation de votre visage qui demeure encore à travailler. En effet, même en réussissant une modélisation au dessus de la normale, j’avais l’air d’un croisement génétique entre un rat ou un homme. De plus, ma barbe a provoqué un effet de peau un peu moisi.
Donc techniquement et dans son contenu, le jeu déchire. C’est bien mais le gameplay dans tout ça ? L’an dernier, le jeu était bon mais très ancré dans le sol. Cette année, la fluidité a été mise à l’honneur et si certains ailiers forts pourront toujours vous vendre du travail dos au panier, les joueurs les plus rapides pourront enfin faire des dribbles dignes de ce nom. A vous les pénétrations fatales ou les tirs en mouvements de folie. La défense a été modifiée dans ce sens puisque les contres et rebonds sont enfin réactifs (tout en restant crédibles) et il ne suffit plus de rester appuyé sur LT pour défendre potablement. Ce bouton est utile mais si vous en abuser, les dribbleurs fous vont vous casser les chevilles ! A vous de convenablement vous placer et de prendre les bonnes décisions.
Une fois de plus, NBA2K a réussi à me souffler. Le passage sur next gen est donc confirmé pour le roi du basket. Une confirmation si forte que même Riggs a sauté le pas et qu’il joue à mes côtés sans rechigner.