NBA 2K21 Ultime jeu de basket de 2K avant la nouvelle génération, ce NBA 2K21 fini t-il en beauté ?
Bien avant certains, nous disions que la saga était en manque de souffle. Sans remonter trop loin, nous avons mis 54 pour 2K19 et 57 en 2K20. Cela ne veut pas dire que la série est bonne pour la casse ou qu'elle ne peut pas revenir. Les plus grandes sagas ont parfois un petit creux. Riggs pourrait vous faire un cours sur les PES par exemple. NBA 2K21 est le dernier de la génération actuelle de console, on doit s'attendre à un épisode ballec ou à un ultime chant d'amour ?
Bon… Pour les modes de jeu, rien de nouveau, du match libre, du My Team, du manager et du carrière. Pour ce dernier mode, nous avons un mode classique du lycée à la NBA avec un fond de rivalité. C'est plus dynamique, c'est rigolo. Enfin… Si l'on oublie la course au VC. Une fois de plus, la monnaie virtuelle de 2K vient plomber notre progression et il faudra batailler sec et être hyper patient si l'on veut que son joueur ressemble à quelque chose. Le mode My Team est un peu comme ça mais dans une moindre mesure ou sinon, il faut aimer jouer au mode manager. Cela dit il reste les matches libres avec l'énorme casting du jeu.
NBA 2K21 propose des équipes de légendes à gogo et sur le papier, ça fait plaisir. Il manque toujours Barkley ou encore Mason mais nous avons un gros casting. Dommage que le jeu ne suive pas par contre. En effet, la modélisation va du "wahou" au "c'est qui ce gars" en passant par "oh putain, il est fait en beurre". Si Jordan ou Lebron sont saisissants, Anfernee Hardaway a quasiment la même tête que Trae Young tandis que Donovan Mitchell ressemble tantôt à lui-même (ce qui est pas mal hein), tantôt à un joueur au hasard. Et je ne peux pas oublier le pauvre Gary Payton qui a été modélisé à partir d'une motte de beurre. Ce n'est pas comme si c'était un joueur ultra connue…
Ce genre de petit soucis, on en a à la pelle jusque dans les détails comme les effets du filet qui sont assez délirants ou transparents. Cela dit, je n'ai pas eu de soucis d'articulation bizarre cette année. Et puisque l'on parle d'animation, coté gameplay, c'est comment ? Avant patch, la nouvelle jauge de tir était imbuvable quelque soit la difficulté ou le réglage. A tel point que Damian Lillard (le gars de la couverture) s'est plaint. Après patch, c'est mieux même si l'on stresse plus pour un lay-up que pour un tir à 3 points.
Les animations sont toujours assez scriptées. On ne ressent pas la fluidité et le naturel dans tout ça. Ce qui est d'autant plus dommage que les actions ont tendance à plomber notre défense dans un jeu ou le placement a toute son importance. Que ce soit le joueur ou l'IA, on se retrouve parfois dans les choux pour des broutilles ou alors notre joueur manque de physique et est quasi fantomatique.
NBA 2K21 n'est pas non plus un mauvais jeu en soit car nous avons un paquet d'équipe, des stats en folie et il y a des actions qui fait plaisir que ce soit des pénétrations, des dribbles ou un placement stratégiques. Mais NBA 2K21 n'est pas exempt de défauts. Des défauts qui sont surtout l'héritage d'un moteur vieillot et d'un manque de renouvellement dans la recette notamment en ce qui concerne la progression et les fameux VC. NBA 2K21 est l'épisode qui n'apporte rien de vraiment marquant et qui montre que les changements de génération, ce n'est jamais le meilleur épisode dans la série. A voir si les futures patchs amélioreront certaines petits défauts ou bugs, mais cela ne changera pas la base du titre qui sent le vestiaire après un gros match.
