NBA Playgrounds NBA Playgrounds est-il le digne héritier de NBA Jam ? On en parle tout de suite !
Si il y a un jeu qui divise au sein même de la rédaction, c’est NBA Playgrounds. J’aime bien le jeu malgré quelques défauts bien dommageables, et Korganor a trouvé ça mauvais. Pourtant le petit Korganor est fan de NBA Jam et compagnie, mais NBA Playgrounds a un style « cul entre deux chaises » entre le jeu arcade bourrin, et la subtilité du basketball. Vous voulez courir tout le temps sans vous fatiguer ?Impossible. Vous voulez enchainer les dribbles ? Impossible. Vous vous voulez foutre tous vos dunks sans problèmes ? Impossible sans un bon timing. C’est vraiment perturbant au début. On se croirait dans un mode arcade de NBA 2K, toute proportion gardée bien sûr.
NBA Playgrounds est un jeu de basket arcade en 2vs2. On commence le jeu en ouvrant des paquets de cartes, comme on le faisait plus jeune pour collectionner nos vignettes Panini (Note de Korganor : « pour le basket, j’avais Upper Deck ! ») . Et le hasard nous donnera des joueurs, de légende ou non. On trouve des basketteurs qui jouent de nos jours, comme Lebron James, et des stars légendaires comme Magic Johnson ou Scottie Pippen (Korganor : « pfff… Il manque Jordan… »). Classe ! Ce concept de paquets de cartes à gagner au fil du jeu en remportant des tournois solos, ou en montant de niveaux est vraiment bienvenu. Le seul hic, c’est que l’on peut avoir des doublons, donc ce sera compliqué de chopper les 150 joueurs. Après avoir fini tous les tournois solos et fais quelques matchs à côté, j’ai débloqué un peu moins de 80 joueurs. Le chemin est encore long.
Là où NBA Playgrounds va diviser (et divise même), c’est dans son gameplay. En effet, il faut déjà savoir que la « stamina » est essentielle dans ce titre. Car toutes nos actions, à part le shoot classique, consomme de l’énergie. Vous faites un crossover, un dunk, un alley-oops, ou même voler la balle, vous consommez votre énergie. Et elle se vide très vite cette barre. Du coup, sur un contre, parfois onn’ a pas grand-chose pour courir et encore moins pour dunker. A cela ajoutez un timing essentiel dans vos shoots et dunks. Si vous relâchez trop tôt ou trop tard le bouton tir, et bien vous aurez un beau raté. Faire des Air Ball depuis la raquette dans un jeu arcade, cela fait bizarre. Mais une fois le timing bien capté, on peut enchainer des 3 points comme un malade. D’ailleurs c’est ça qui m’a permis de finir le jeu…
Oui, c’est moche… Si j’avais fini NBA Jam en faisant ma pute en volant le ballon au sol après un shoot et tenter des 3 points du milieu de terrain pour jouer la montre, j’aurai honte. Mais l’IA est tellement cheatée, que j’étais obligé. Le jeu a la bonne idée de proposer des bonus, à la Mario Kart, lorsqu’on remplit une jauge avec de belles actions. Du coup, on peut avoir un tir magique qui fait mouche tout le temps, une course infinie (chouette), des dunks qui valent 4 points, etc. C’est très sympa, mais vu que l’IA est cheatée, on se retrouve en final avec un Shaq qui fout des 3 points parfaits (et qui dit Tir Parfait dit 1 point de bonus) avec bonus 3 Points x 2, bref, vous l’aurez compris, on se prend une branlée.
Par contre, en multi, local ou en ligne, ce jeu est top. On se marre vraiment en 2vs2 avec des actions de folie, des contres de dingues, des shoots énormes, et des commentaires qui envoient du steak. J’aime bien NBA Playgrounds mais je trouve qu’il manque trop de petites choses pour que j’ai envie d’y jouer plus souvent. Par exemple, pourquoi ne pas pouvoir modifier le gameplay en mode Versus, en enlevant les bonus, ou en mettant un dash infini par exemple. Avec du bol des mises à jour arriveront… En attendant, NBA Playgrounds est un jeu très sympa, mais qui est trop technique et frustrant pour déloger NBA Jam de nos mémoires !