Newt One Les jeux rendent violents tout ça… Enfin bon, ceux qui ont dit ça ne connaissent pas ce jeu…
Il y a des jeux où vous révisez l'anatomie et vous étudiez les effets d'une arme sur un crâne humain. Et puis… Il y a d'autres jeux où la violence n'est pas de ce monde et où les oiseaux chantent, les enfants font la farandole autour de la grande fontaine de chocolat. Newt One est plutôt dans la seconde catégorie.
Dans Newt One, le monde onirique où vous vivez a perdu ses couleurs. Je ne sais pas si c'est un coup des voleurs de couleurs mais vous voilà en quête de restauration de ces couleurs. Pour cela, vous allez vous balader dans les niveaux et tout ce que vous touchez va reprendre ses couleurs (enfin presque). Pas d'ennemis, pas de morts, juste des couleurs et de l'amour (Hughes Michel aurait été content).
Ce qui veut dire que je saute un peu partout, que je prends tel item pour sauter plus loin ou pour geler l'eau afin de rendre des couleurs, sauver un perroquet et ramasser des notes de musiques. Tout ça, sans craindre pour ma vie vu qu'il n'y a pas d'ennemi et que le vide ne me tue pas. C'est mignon, je cherche mon chemin et voilà.
Seulement… Je me fais chier. De Blob proposait de redonner des couleurs mais la musique était puissante, les niveaux retors et le personnage barjo. Ici, tout est mignon et tout lisse. Certes finir un niveau demande un peu d'exploration mais à la fin d'un niveau, plutôt que de jouer les perfectionnistes, je me sens plutôt soulagé de l'avoir terminé.
Surtout que parfois, je ne comprends pas pourquoi certains sapins n'arrivent pas à se colorer ou que mon personnage a une drôle d'inertie comme si le parquet venait d'être cirer.
Il faut donc prendre Newt One comme un petit jeu coloré et mignon qui servira de grand tuto à un enfant pour qu'il se familiarise avec les plateformes. Puis, il faudra passer sur un jeu avec un peu plus de vie.
