Observer 2017

55 /100
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Observer

Observer - Blade Runner like

Alors que la sortie de la suite de Blade Runner ne va pas tarder à débarquer, sur Xbox One, on peut jouer à Observer. C’est quoi le rapport ?

Et bien l’univers.  Ce portrait sombre d’une ville futuriste comme on l’imaginait dans les années 80 (et d’autres choses encore) nous donne l’impression que Observer s’est inspiré de Blade Runner. Même Rutger Hauer est de la partie, vu qu’il est le personnage principal de Observer. Le clin d’œil est assuré. Et puis Rutger Hauer a un timbre vocal qui colle bien à la voix off, ce qui sera longuement le cas ici, pour le meilleur et pour le pire.

Allo?

L’histoire de Observer se passe en 2084. Le monde est bouffé par les nouvelles technologies. Les riches se gavent de technologies de pointe, les pauvres eux sont dans des trous à rat, à se droguer. La maladie qui ronge les habitants de Krakow, le nom de la ville où on se trouve, est la Nanophagie. On se fout des implants dans le cœur, cela part en couilles, le SAV s’est barré en vacances, le tout devient défectueux et cela se propage dans le corps de l’hôte. Bref, Daniel alias Rutger Hauer, est un observateur et se retrouve dans un hotel miteux pour retrouver une trace de son fils avec qui a perdu contact depuis longtemps. Le scénario est plutôt corsé, il faut suivre, sinon vous allez avoir mal à la tête.

Classe

L’aspect du titre est glauque, sombre et sale. On n’a pas envie de toucher les murs des immeubles tellement c’est crado. L’ambiance est bien retranscrite dans Observer, il y a un vrai travail derrière, que ce soit au niveau du background, des environnements dépeints, de l’univers, des PNJ soient crados, soit déglingos, soit barjos, bref, tout est bien foutu pour nous mettre dans le monde de Karkow. Les interrogatoires sont légions, les doublages de qualité, mais… Mais… Le rythme est vraiment très lent. Trop de blabla tue le blabla. Quand on se retrouve une dizaine de fois à parler avec un gus à travers une porte d’appartement, c’est un peu chiant. Et à côté de ça, en tant qu’Observer, on peut « pirater » l’esprit des gens. Et là, c’est la foire à la saucisse.

Tu as une drôle de trogne toi !

On entre dans un délire visuel complètement barré, avec des séquences horrifiques bien burnées, mais malheureusement, trop stylées, trop hachées, et surtout trop longues. Au final, passez le coup de poing  des premières séquences, au final, on a juste envie de sortir du tunnel. Car Daniel va toujours être un peu paumé dans les délires de son hôte, à naviguer à vue entre peur et souvenir. On se trouve dans un mélange de réflexion et d’horreur, qui pour ma part, n’a pas trouvé preneur. J’ai pas du tout adhérer à l’ambiance du titre. Observer est un titre très travaillé, mais le sentiment général que j’ai eu est un « gros déboîtage de la mâchoire à bailler ». Pourtant j’aime les jeux à l’ambiance sombre, les jeux d’horreur, les walking simulator, enfin bref, Observer sur le papier, c’était vendeur pour moi, et je n’ai pas accroché.

Ecran géant

Observer est un jeu qui avait un énorme potentiel mais qui au final fait un peu « pschiitttt ». A trop vouloir en faire, le jeu se perd entre walking simulator à Jump Scare et jeu d’enquête à la Batman Arkham. Le tout sans action et surtout beaucoup trop de blablaba. Un faux rythme qui tue la narration. Dommage, vraiment dommage.

Observer - Note XboxOrNot

55 /100
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