Oh...Sir! The Insult Simulator Oh bordel de merde ! Si je m'attendais à un jeu où l'on récompenserait les insultes, j'aurais revu le passage avec les Français dans Sacré Graal pour m'entraîner !
Chez XboxOrNot’, j’ai pu tester un paquet de trucs originaux. Des concepts de mecs qui prennent des substances puissantes ou qui jouent la carte du « jamais vu » (ou presque) ! La semaine dernière, le boss m’envoie un code en me disant : « c’est du tout anglais, c’est pour toi ! ». Le titre me paraît intéressant mais rude à la fois : « Oh Sir… The Insult Simulator ».
Pour ceux qui disent « je connais » j’ai joué à Monkey Island, je vous dirai « bien vu mais non ! ». Le mini jeu de Monkey Island proposait juste de trouver les bonnes répliques pour un match d’épée/insulte. Ici, vous êtes entièrement dévoué à l’insulte. Le tout avec la classe britannique.
L’idée est simple, on pioche notre illustre représentant parmi la galerie d’une douzaine de personnages allant du gars des rues, au ninja des rues tout en passant par le noble un peu archaïque ou à Lovecraft (ouah guest star ! ). Ensuite, une série de mots apparaissent et c’est à tour de rôle que vous choisissez les morceaux jusqu’à composer une phrase qui sera notée ! Arriverez-vous à être RUDE avec votre adversaire pour qu’il soit battu et que contrit, il avoue sa défaite ?
Le système est simple mais toujours un peu différent. La chance des mots joue un peu mais il faut également de la technique. La redondance (l’insulte sur le même thème ou sur la même personne (« on avait dit pas les mamans »)), le « touché » (quand on trouve le point faible de l’adversaire comme le physique ou les vêtements) permettent de construire des phrases à hautes valeurs. De plus, vous pouvez avoir deux mots bonus (4 en buvant votre thé) ou laissez passer l’orage pour construire une giga phrase.
Mine de rien, avec tout ça, on obtient des phrases aussi puissantes que drôles et l’accent des personnages donnent un air très victorien à l’ensemble ! Le tout est saupoudré de référence moderne et d’un côté très Monty Python où le sens de la vie pourra être défini !
Le jeu parvient tellement à surprendre par sa pertinence et son absurdité que l’on trouve même les pixels « adorables » et que l’on tente de rejouer les tournois sans se lasser malgré la rapidité de l’épreuve (un tournoi = 5 combats de suite et dure entre 20 et 45min).
Dans le genre, improbable, c’est gagné ! C’est même mon coup de cœur ! Comme quoi, la créativité est encore de mise dans le jeu vidéo !