One Piece : Pirate Warriors 4 Enfin un jeu One Piece digne de ce nom ?
Il y a un genre de jeu que j'affectionne, ce n'est pas un mystère si vous suivez notre site : les beat'em up et encore plus ceux "de masse". Traduit encore différemment, les Musou ! Si Dynasty Warriors reste la base, il y a du lourd comme les Orochi. La recette Musou a été déclinée à toutes les sauces et de Ken le Survivant à La Légende de Zelda, nous avons eu de quoi trancher. Ensuite, j'ai beau aimer les Musou, je dois admettre que celui sur Ken était assez naze mais qu'à contrario, celui sur Zelda était sûrement le meilleur Zelda de la franchise (Car incarner Ganodorf ou le roi d'Hyrule ou encore Linkle, c'est la classe).
Dans le test d'aujourd'hui, nous avons One Piece. Après 3 épisodes sur Playstation (et Switch pour le 3), il était temps d'avoir un épisode sur Xbox. One Piece en jeu vidéo, c'est un peu quitte ou double. C'est comme les DBZ ou les Naruto, nous avons eu une palanquée de jeux et nous avons oscillé entre la sombre bouse et le génie. One Piece : Pirate Warriors 4 penche de quel côté ?
Côté scénar', rien de nouveau sous le soleil puisque nous reprenons les arcs allant d'Alabasta à Wano. Soit un paquet de grands moments y compris le passage avec Ace (ceux qui ne connaissent pas, je vous laisse découvrir ce moment culte de la saga). Il est à noter qu'un bref rappel des événements précède l'arc d'Alabasta pour ceux qui ne connaissent pas la série. En gros, on commence le jeu quand on a un équipage respectable et un premier big boss de folie avec Crocodile. A noter que l'arc de Wano proposera une fin alternative vu que tout n'était pas écrit au moment du jeu. Du coup, le scénario est cool même si l'on a quand même pas de blabla par endroit.
Nous, ce que l'on veut dans un Musou, c'est de la baston. Question de ça, vous allez être gâté. A titre d'exemple, j'ai fait plus de 3000 victimes en moins de 15 minutes dans une mission. Donc, on peut dire que ça dépote. Si les attaques faibles et fortes sont la base d'un Musou, nous avons ici des trucs spéciaux pour One Piece. Les combo aériens et le dash sont ici vos meilleurs amis pour attaquer, poursuivre, esquiver. De plus, vous avez 4 coups spéciaux et si le coup "Musou" me manque quand même, nous avons le droit à une farandole d'action débridée.
En gros, même si vous avez déjà joué à un Musou, vous aurez parfois l'impression que c'est le gros bordel. Il faut dire qu'ici, la caméra suit encore moins l'action qu'à l'accoutumée. Etant un habitué, je me bats avec des angles improbables mais c'est quand même troublant.
Surtout que One Piece : Pirate Warriors 4 offre des effets dans tous les sens pour nous perdre tout en nous faisant plaisir. Ainsi, en plus des bâtiments qui explosent, nous avons des transformations de nos héros en plein combat qui viennent affecter leurs coups spéciaux et leurs combinaisons de coups. C'est vrai que l'on reconnaît bien le style de chaque personnage et avec un casting de 43 héros et héroïnes, c'est un bel exploit. Mais il faut aussi se préparer à un gros bordel en règle.
Au moins, je ne peux pas dire que le jeu n'est pas abordable car débutants et experts auront de quoi faire avec les différentes difficultés et les modes de jeu. Si le mode histoire est conséquent (et que l'on peut aussi s'amuser en mode libre dans les niveaux finis), nous avons le mode Trésor pour se balader à travers un gros paquet de mini scénario. Si tout se résume par "taper sur la gueule", nous avons de quoi faire et si vous êtes un fan de Musou, c'est l'assurance d'une grosse durée de vie.
One Piece : Pirate Warriors 4, en plus d'être un peu bordélique, n'est pas non plus un exemple de beauté. Certes, c'est plutôt agréable avec les personnages ressemblant et les voix japonaises mais il ne faut pas trop regarder les décors ou les ennemis de base. Cela dit, les Musou ne sont pas connus pour leur beauté et ils compensent par l'action.
One Piece : Pirate Warriors 4 réussit donc son pari de faire un grand Musou avec One Piece. C'est bordélique, c'est foufou mais honnêtement, ça le fait. Le genre de jeu parfait pour se défouler pendant un confinement. Le roi des pirates, c'est bien lui !
