Outward: Definitive Edition Outward est de retour avec strass et paillettes ?
Outward: Definitive Edition est la version ++ d'Outward que Goma avait testé en 2019 et qui avait écopé d'un 56 (Outward, pas Goma). Le temps a passé et les développeurs ont profité du confinement pour peaufiner leur bébé ?
Outward: Definitive Edition est un jeu au potentiel énorme pour le fan de RPG que je suis. On débarque en slip et on a un monde à explorer, à sauver et plus encore ! Moi qui joue encore à Skyrim et pour qui Elden Ring est l'occasion de regarder les paysages et de parler aux PNJ (et puisqu'il faut bien attendre le retour de Fable...), vous vous doutez bien que je suis chaud de lancer ce titre !
Mais Outward: Definitive Edition semble venir des couloirs du temps ! En effet, dès la création de son personnage, j'ai cherché si, d'un coup, je ne jouais pas sur PC à un clone de Morrowind. Le jeu est taillé à la serpe et malgré quelques environnements qui titillent ma curiosité, je suis régulièrement bifflé par le jeu avec ses textures à l'arrache, ses lieux vides aux proportions bizarres et la pauvreté de sa modélisation. Je suis dur ? Oui, toujours, vous dira Riggs (on parle de jeux vidéo hein) mais franchement, vous débarquez dans la taverne du village et vous attendez un minimum : un bar, un barde, des gens qui discutent. Bref, je jouais encore à Skyrim deux jours avant et j'avais en tête l'ambiance de la taverne qui pourtant a dépassé les 10 ans ! Ici, que dalle. Un barman, un type au bar qui ne bouge pas et une salle vide avec deux tables disproportionnées.
Alors, j'aime bien la musique mais ça ne suffit pas à sauver les meubles. J'attends donc du gameplay qu'il fasse son taf de sauveur mais si les combats sont "supportables" quoique un poil rigides et lents, les interfaces sont rudes et la police d'écriture est un poil piquantes pour mes petits yeux. Mais vous avez au moins la "consolation" de pouvoir vivre l'aventure à deux en écran splitté ! Et oui, c'est assez rare dans un RPG pour le mentionner.
Cependant, si vous décidez de vous concentrer sur le potentiel, sur le fait que l'équipement compte (s'habiller chaud ou froid selon les circonstances), que la partie nourriture n'est pas contraignante et que le jeu propose de faire grandir votre avatar de trouffion du coin à aventurier quatre étoiles, alors oui, avec tout ça, on se dit que Outward: Definitive Edition a du potentiel. Mais ce potentiel est freiné par un moteur antique qui n'a rien d'un item épique que l'on irait chercher au fond d'un temple. Surtout qu'à 40 euros, ça pique un peu pour une édition "définitive" !
