Paladins : Champion of the Realm Ce test, c'est cadeau, j'ai kiffé alors je vous en parle !
Hi-Rez m’avait régalé avec Smite ! Un jeu gratos, de base, ça me fait plaisir. Mais Hi-Rez avait mêlé vue à la troisième personne, MOBA et divinités du monde. Smite est toujours aussi bon et j’aime me lancer une petite partie dès que je peux. Surtout que souvent, les équipes recherchent un gardien, alors je me sens accueilli à bras ouverts. Hi-Rez ne compte pas se contenter de Smite. Ils veulent également tenter une autre aventure. Le FPS en PVE. La bêta de Paladins : Champion of the Realm a donc débarqué sur la One. Sur la One, ma référence en la matière, c’est Overwatch ! La barre est haute pour Paladins mais il semble prêt.
Déjà, le jeu est gratos (ouais ok, je l’ai déjà dit) et vous devez, dans le mode de base prendre un point et escorter un convoi (ou bien le bloquer si vous avez perdu le point de contrôle). Vous avez d’autres modes comme le Deathmatch en équipe ou la prise de zone mais honnêtement, le mode de base, c’est… la base ! On comprend vite pourquoi : on attaque, on défend, on conquiert et les rôles dans l’équipe sont plus que jamais importants. A ce sujet, vous avez 4 rôles : dégâts pour commencer, c’est le rôle bien connu. Que ce soit pour pousser sa ligne ou pour tenir à distance, c’est la classe qui est là pour les gros chiffres. Viktor, par exemple, se joue comme le bon soldat qu’il est mais vous pouvez jouer les snipers avec Kinessa. Ou même balancer de la grosse roquette avec mon petit chouchou : Drogoz ! Flanc est une classe pour faire chier le monde ou jouer les assassins. Selon le personnage, vous serez l’un ou l’autre mais dans les deux cas, c’est un rôle pas évident lorsque l’on veut bien le faire. Contourner les lignes ennemis et foutre le bordel, ce n’est pas facile quand 2 bastos peuvent suffire à vous occire (les flankers sont fragiles). Moi qui aime résister aux dégats, je suis content avec les tanks. Jouer du bouclier, de la tourelle ou de la barrière, c’est utile pour le groupe et vous êtes au plus près des objectifs. Les soutiens, enfin, sont toujours appréciés dans un groupe. A l’instar d’Overwatch, c’est un rôle que je connais bien et qui manque toujours de bras. En effet, si vous êtes tank ou soutien, vous êtes toujours appréciés car beaucoup de joueurs aiment le dégâts ou le flanc (oui, le flan, c’est bon).
Et dans les faits, ces 4 classes sont nécessaires pour une bonne base de travail. Le cinquième joueur peut choisir en fonction des autres perso même si je recommande un deuxième personnage en dégâts (pour le moment en tout cas).
Donc le gameplay fonctionne bien et le reste ? On a pas ou peu de scénar’ : on est dans une sorte d’heroic fantaisy moderne/futuriste où les elfes, nains et autres créatures peuvent utiliser des flingues et autres technologies. Il y a un peu de World of Warcraft dans certains décors et costumes. Heureusement, on oublie tout ça et Paladins se constitue une identité propre. Certes, certains skills rappellent tel ou tel jeu mais même Overwatch a souffert des mêmes comparaisons. Au final, les personnages ont des skills qui demandent un peu de pratique même en connaissant les autres jeux. Surtout que les fans de Smite reconnaitront dans le système de cartes ou la boutique en bataille des éléments qui leurs sont un peu familiers (les cartes, c’est nouveau mais on trouve ses marques très vite).
Ainsi, la bêta de Paladins m’a donné envie d’enchainer les parties. Surtout que celles-ci sont aussi courtes qu’intense. Les niveaux ont une taille qui favoris la bagarre et le système de réapparition rapide et de monture permettent de revenir dans l’action. Un bon jeu qui mérite notre attention.
