Panzer Dragoon Remake Un classique du shoot'em up est de retour ! Alors, c'était mieux avant ?
Il y a des licences cultes. Sonic, Street of Rage, Chakan (bon, peut-être que pour mon frère et moi), et quelque part, c'est un peu une Madeleine de Proust pour les joueurs. Alors forcément, quand Panzer Dragoon Remake débarque, les yeux de certains se remplissent de larmes de joie et mine de rien, même de loin, on a entendu parler de ce jeu que Sega nous ressort pour les fêtes. Mais il se nomme "Remake" pas Reboot, ni je ne sais quoi. Du coup, bonne pioche ?
L'histoire… Je n'ai pas tout pigé malgré les 5 minutes de vidéo en introduction. J'étais un clochard du désert et puis, un monstre, une cité, un dragon et PAF ! ça a fait des Chocapics et me voici à chevaucher un dragon bleu et à flinguer des mecs, créatures, bidules qui veulent tous ma mort. En gros, c'est ça, j'ai sept niveaux où démolir des trucs. Après, c'est peut-être l'époque qui voulait ça, de "belles cinématiques cryptiques" et tout mais heureusement, je ne suis là que pour flinguer des trucs.
Le jeu est quasiment dans son jus. Visuellement, c'est mieux qu'avant mais j'ai quand même l'impression de jouer à un vieux jeu d'arcade des années 2000. J'imagine bien la borne où l'on monterait sur un dragon mécanique avec un flingue à la main pour 2 euros la partie. Les musiques sont du techno héroïsme (je ne sais pas si ce genre existe) avec un brin de lounge billard (la musique des jeux de billards). Mais bon… La sauce prend quand même un peu malgré le côté daté de la réalisation.
Le gameplay est un peu gerbant. On ne contrôle son dragon que vite fait et en mode : le caméraman est un stagiaire qui filme de partout sauf en étant bien aligné derrière vous. Vous pouvez faire tourner la caméra partout autour de vous et cela sera utile car au final, votre dragon, il suit des rails et on ne contrôle que vaguement sa position à l'écran. Et comme je l'ai dit, avec un cadrage approximatif. Du coup, on esquive comme on peut les tirs.
Heureusement, il est possible de répliquer grâce à notre unique arme : le flingue. A part le mode, j'appuie toutes les secondes, vous pouvez rester appuyer pour verrouiller vos cibles avant un tir à tête chercheuse. Ce coup-là, j'en ai abusé comme pas possible car il faut le dire, leur réticule de visée techno féodal futuriste (ça existe voir Beowulf avec Christophe Lambert), c'est de la merde.
Panzer Dragoon Remake est aussi agréable que frustrant. On sent le côté arcade rigolo et le tir verrouillé est marrant mais les déplacements, les caméras et le WTF général me font sentir le côté un peu "one again" du titre. Si vous n'avez pas tout compris de mon test, dites vous bien que Panzer Dragoon Remake est encore moins compréhensible.