Des enfants, un fantôme, un bon jeu ?
Un titre en papier ! Huhuhu ! Voilà ce que j'ai commencé à dire en recevant le même jour mon deuxième jeu d'horreur narratif. Pour celui-ci, Riggs m'a dit : mais c'est en full english, c'est donc pour toi !". Après, un Silenced The House pas terrible, je lance donc Paper Ghost Stories: 7PM et si les deux jeux jouent la carte de l'horreur, du frisson, on n'a, semble t'il, pas le même résultat !
Paper Ghost Stories: 7PM nous narre l'histoire de trois gamins dans une résidence chinoise où la "tante" raconte une histoire qui fait frissonner en leur parlant de l'étrange enfant qui habite à côté de chez elle. On va donc incarner tour à tour les trois enfants pour tâcher de démêler ce mystère tout en nous baladant dans la résidence pour aider (ou pas) les autres habitants.
L'histoire est bien fichue, on cherche, on fouille, on discute à droite et à gauche sans que cela soit pesant ou que cela étire pour rien le jeu. Paper Ghost Stories: 7PM joue l'efficacité et l'ambiance. Et je dois dire que j'ai sursauté aux moments clés ! Parfois, j'avais beau m'y attendre, j'ai bondit comme un chat devant un concombre ! Il faut dire que les musiques collent bien à l'ambiance et que les graphismes en côté pliage et papier rendent super biens pour donner une identité au jeu.
Ce n'est pas nickel sur les déplacements ou certains mini-jeux (comme le pliage) mais comme le jeu avance au gré de nos pérégrinations sans jamais nous bloquer, on se laisse emporter par le jeu. Alors, c'est vrai que Paper Ghost Stories: 7PM se finit vite car en 30/45 minutes, c'est plié (comme un papier) et pour mon premier run, j'avais accompli 68% du jeu. Ce qui veut dire qu'en deux runs, on peut avoir tout vu, tout eu ! C'est donc court ! Mais Paper Ghost Stories: 7PM nous fera passer une jolie petite soirée avec une belle ambiance, des sursauts et une très belle conclusion.