Il arrive un moment où il faut quand même se sortir les doigts du cul ! La mode du pixel art est déjà limite mais quand en plus, on nous sort du die and retry avec des animations à rendre épileptiques...
Chic un jeu de la TEAM 17 ! Les gars qui ont fait Worms ou The Escapist ont de la suite dans les idées. Ici, ils ne sont pas développeurs puisque ce sont les néerlandais de Self Made Miracle qui s’y colle mais la TEAM 17 publie le jeu donc je suis aux aguets ! En plus, Riggs m’a confié ce test pour me récompenser de mes derniers articles ! Raison de plus pour sauter à pieds joints dans Penarium !
En fait, c’est plutôt Penarium qui m’a sauté dessus à pieds joints ! Et il a avait mis des rangers l’enfoiré ! Moi et le héros (le p’tit Willie), on était peinard quand le cirque de Penarium est venu nous kidnapper pour nous faire participer à ses jeux sadiques. Voilà le pitch et vous n’aurez pas plus d’explications ou de motivations derrière le M.Loyal de ce cirque qui prend un malin plaisir à vous voir crever la gueule ouverte.
Car sous son air guilleret ce cache un jeu de plateforme dans lequel nous devons survivre dans une arène truffée de pièges. Au bout de quatre niveaux, on comprend que nous sommes dans un die and retry à la sauce pixel art. Vous allez donc mourir et encore mourir dans des causes diverses et variées. Comme les chargements sont inexistants, on enchaine les essais frénétiquement et cela rend Penarium assez hypnotique. Une sorte de spirale de la mort sur fond de cirque. C’est une expérience de jeu assez perturbante mais qui peut rencontrer son public.
Dans les faits, il faut admettre que cela peut être un jeu frustrant où le moindre faux pas oblige à recommencer encore et encore et où rien n’est prévisible à part votre mort inéluctable. Avec sa musique de cirque et ses graphismes, le jeu a de quoi vous rendre épileptique. Si vous jouez bourré, vous allez repeindre votre tapis.
Penarium part d’une idée rigolote avec son cirque de l’angoisse. Mais il cède à l’appel du pixel art et cela pique les yeux. De plus, les limitations de l’environnement et des capacités véritables de Willie et du jeu rendent l’ensemble comme un jeu au potentiel non réalisé et c’est bien dommage.