Persona 4 Arena 2013

48 /100
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Persona 4 Arena

Persona 4 Arena - Tiny arena !

Un jeu de baston à petit prix, pourquoi pas ! En 2D avec des personnages plats, je n'ai rien contre ! Par contre avec un mini casting et un sentiment de titre pas toujours bien ficelé, là je doute. Heureusement, l'ambiance a l'air d'être au taquet alors jetons y un œil !

La saga des Megami Tensei est connue des fans de RPG Nippon mais pour le reste du public, ce n’est pas gagné. La série a été dérivée de multiples façons y compris en animé et Persona est un des jeux dérivés de la série (et en animé aussi pour lui). Après quatre épisodes grandement appréciés au Japon mais passés presque inaperçus en Europe, nous avons le droit à un dérivé de Persona 4 qui troque son costume de RPG pour l’occasion et se transforme en jeux de baston. Persona 4 Arena aussi appelé Persona 4 : The Ultimate in Mayonaka Arena au Japon. Sur GameOrNot’, on dira P4A car c’est un peu long leur connerie de titre.

C'est un menu plutôt riche ! Cool !

P4A se passe donc après le Persona 4 et reprend certains principes et personnages de la saga. À la base, une sorte de jeu de légende urbaine à la Bloody Mary, la Persona est une manifestation physique d’un sentiment intérieure (je la fais simple car on ne fait pas un colloque sur le principe théorique de la Persona). Alors que tout le monde le pensait « out », le fameux Midnight Channel se remet en route (c’est un peu comme la téloche de the Ring mais en plus funky). Ainsi, les héros issus de Persona se penchent sur la question et se retrouvent dans la télé et impliqués dans un tournoi de baston au milieu duquel Labrys (une nana perturbée) est le centre des attentions. On a un scénar’ et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il sera pour le moins amusant à suivre. Il reste dans l’esprit de la série. Les néophytes seront tout de même un peu perturbé car il y a un paquet d’info à ingérer pour comprendre qui fait quoi et qui est qui.

"Que tous ceux qui sont dans la vibe..."

Mais nous ne sommes pas non plus dans un RPG, l’histoire, c’est gentil mais on veut se friter. P4A joue la carte du combat en 2D avec des graphismes… en 2D. Dans la veine de King of Fighter ou de Guilty Gear en somme. Visuellement, on oscille entre le bon et le moins bon. Globalement les persos ressortent bien, mais les décors sont très inégaux. On aura une arène moderne très aguichante ou une sortie de lycée attrayante aux côtés d’un labo pourrie ou d’une salle de classe aux pixels dérangeants. Côté ambiance par contre, la musique et les écrans de chargement joue le délire complet. C’est super motivant de voir la préparation du combat ou la petite phrase façon interview en fin de match. Pour les fans de la musique, le jeu est accompagné d’un CD avec six musiques. Youhou ! Je l’ai écouté en bon rédacteur consciencieux. Bon j’avoue, j’avais envie de l’écouter, j’avais bien aimé le CD qui allait avec Comix Zone alors je me suis dit que ce sera peut-être cool là aussi. Bon, à moins d’être fan de la B.O. de Street of Rage, vous ne serez pas transporté.

Prendre la pose s'impose !

Mais après tout, on s’en tape car nous, on veut cogner ! Donc parlons du gameplay. Coup rapide, coup fort, même chose pour votre Persona, le tour du proprio est vite fait. Les techniciens vont ajouter des coups ultimes, de très utiles esquives et surtout une all out attack qui peut faire des dégâts si elle est bien utilisée. Cependant, le système de coup est très frustrant. Encore plus que dans Killer Instinct ou qu’un Street Fighter avec un ami ivre, vous aurez l’impression de faire nawak sur la manette pour vous sortir de la même façon. Les combo en mode easy (spam du bouton rapide) plombent les subtilités du jeu. C’est d’autant plus dommage que le casting est réduit à treize personnages. On fait donc vite le tour du propriétaire. Heureusement, on voit dans les niveaux de difficultés plus élevées qu’il faut maîtriser les subtilités du contre, du burst ou du placement pour s’en sortir. Cela remonte un peu l’image fouillie de départ mais le quidam moyen qui verra le jeu aura l’impression de mater le festival du slip. Amis épileptiques, ce jeu a de quoi vous tuer quinze fois tellement ça pétarade de partout et que les personnages semblent avoir pris leurs vitamines. Là, on voit cela comme du dynamisme dans Marvel vs Capcom 3 (parce que c’est bien fait), dans P4A, on a le sentiment d’un jeu oldies sous acide.

Transformation en super Sayan !

P4A a de nombreux modes, l'intérêt est là pour les fans de la saga mais il demeure très limité sur le fond et sur la forme. Là, où un King of Fighter sort un jeu bien balancé et technique, P4A semble être plus limité. La faute à un manque de combo et à un rythme mal maîtrisé au milieu d’arènes pas toujours bien fignolées. Dommage car l’ambiance fun et la mise en scène avait une originalité bienvenue.

Un casting Rikiki ... Dommage !

Persona 4 Arena - Note XboxOrNot

48 /100
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  • Ambiance
  • Design globale
  • Prix léger avec un CD de la BO en cadeau
  • Bande-son aussi géniale...

  • ...qu'exaspérante !
  • Graphismes inégaux
  • Gameplay limité
  • Notre barême en détail

Persona 4 Arena