PixArk 2019

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PixArk

PixArk - Ark version cubique

Vous connaissez Ark : Survival Evolved? Et bien il revient en version simplifiée et cubique. Ça donne PixArk!

Ark: Survival Evolved aura beaucoup fait parler de lui à sa sortie sur PC, je m'en souviens bien car on l'attendait avec un ami. Et puis on y a joué une soirée et on a lâché l'affaire, le jeu était très mal optimisé pour l'époque et très très peu intuitif, même pour un jeu de survie.

On sait bien que les jeux de survie ont l'habitude de vous balancer au milieu de nulle part à poil. Et bien cela prend tout son sens dans Ark : Survival Evolved. Quand est-il de PixArk?

L'édition de l'avatar est assez complète.

PixArk est fait dans le même moule mais qui se veut plus accessible, plus enfantin et cherche clairement à marcher sur les plates-bandes de Minecraft. Et bien coupons court au suspens insoutenable, sachez que Minecraft a encore de beaux jours devant lui... 

Le jeu commence par une éditeur d'avatars assez complet pour le genre. On se surprendra à faire plusieurs essais pour avoir un personnage rigolo. Malheureusement, dès l'avatar, le style divisera les joueurs car franchement, c'est original mais pas très inspiré.

Le joueur choisira ensuite son point de respawn avec des difficultés associées et hop, en route pour l'aventure préhistorique de PixArk!

Cette Ptéranodon prend un petit bain.

Comme dans tout jeu de construction / survie cubique, moi j'aime casser des cubes à longueur de journée. Je pète des cubes, je touche des cubes, j'enlève des cubes pour placer d'autres cubes à la place, bref, c'est une belle histoire de cubes.

Sauf que dans PixArk, c'est pas vraiment aussi simple. En effet, si collecter des cubes est très intuitif, encore heureux vous allez me dire, oui c'est la base, les placer est une autre paire de manche... J'ai entrepris le défis personnel de monter une tour pour avoir une belle vue sur la carte qui m'entourait. Et bien quel défis je me suis lancé mes amis! J'ai tenu tête et j'ai fini par y arriver, mais je suis passé par une tonne de problèmes propres à la maniabilité. Cela n'a donc pas joué du tout en la faveur du jeu. Certains cubes de construction ne peuvent être construits que sur d'autres cubes préalables. C'est un principe sympa cela dit, mais très très limitant en terme de création. Il faudra donc un plancher pour mettre un mur par dessus. Et un plancher ne pourra être construit que sur un cube de sol. Bref, vous commencez à comprendre le délire. La maniabilité laisse pas mal à désirer pour ce qui du placement d'un cube à déposer. Lorsqu'on commence à vouloir placer des cubes verticalement, on a rarement l'emplacement désiré qui nous est proposé. On se retrouve alors à faire des tours de passe passe avec des cubes temporaires pour placer ce putain de cube où on voulait. Une hérésie.

Les architectes en herbes de Minecraft se rendront compte que PixArk est un jeu de survie avec une dimension construction et non l'inverse. On a souvent l'impression d'être limité par le jeu dans nos élans créatifs.

Le système des compétences n'est pas intuitif du tout pour un enfant.

Le joueur pourra gagner de l'expérience en effectuant certaines actions et même en restant en vie tout simplement, au fil du temps. Ces points d'expérience feront monté l'avatar en niveau et ces niveaux serviront à débloquer de nouvelles compétences et recettes de cuisine ou d'artisanat. Les compétences absolument indispensables seront bien évidemment disponibles rapidement. Je pense notamment à la construction d'une porte, d'un mur, d'une hache, d'une pioche, etc... Plus le joueur avancera dans les niveaux, plus il pourra dépenser ses points d'engramme, autrement dit l’expérience gagnée, vers les compétences qui l'intéressent afin de se spécialiser.

L'évolution de l'avatar est calquée sur celle d'Ark : Survival Evolved et également sur celle du récent MMO Atlas. Les connaisseurs seront donc en terrain connu, mais cela n'empêche pas le fait que l'interface n'est pas intuitive du tout. Il faudra plusieurs essais, peut être même plusieurs heures pour se familiariser avec et une fois que le joueur arrivera à s'y retrouver, bah il se rendra tout simplement compte que c'est super mal pensé et pas ergonomique pour un sou. Cela ne fait quasi aucun doute qu'au clavier et à la souris les menus du jeu sont plus agréables, mais là c'est la version Xbox One qui est testée donc c'est la version Xbox One qui trinque!! Bim! Les menus sont pourraves. C'est dit.

PixArk pourra révéler vos aptitudes de décorateur d'intérieur.

Esthétiquement, PixArk divisera, c'est certain. Malgré le fait que les joueur de jeu de survie soient habitués aux jeux simplistes graphiquement et très cubiques, PixArk ajoute tout de même une couche de laideur sur un fond déjà pas très folichon. Les textures sont colorées et plutôt réussies, mais les modèles des personnages et animaux laissent un peu à désirer. "C'est déjà plus détaillé que Minecraft!" me diront certains. Oui, c'est sûr, mais en tout cas, moi je n'ai pas accroché. Je ne doute pas que certains adhéreront.

PixArk dispose d'un cycle jour nuit comme la plus part des jeux du genre. Notons tout de même que, comme dans Ark, la nuit est particulièrement sombre. Ce n'est pas non plus à ne rien voir du tout comme son aîné mais cela surprend un peu.

Comme dans tout Minecraft-like, j'ai construit une méga tour pour avoir une belle vue.

PixArk propose une expérience sensiblement similaire à celle de Ark mais de manière plus édulcorée. Le système d'inventaire et d'évolution des compétences semble tout droit sorti de l'âge de pierre, ça tombe bien, c'est le thème. Ajoutez à cela le fait que le jeu, malgré la simplicité des modèles à afficher, soit très mal optimisé, vous comprendrez pourquoi je suggère de réserver PixArk aux fans du genre.

PixArk - Note XboxOrNot

45 /100
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  • Evolution du personnage complète

  • Beaucoup trop cher
  • Trop compliqué pour des enfants
  • Mal optimisé
  • Notre barême en détail

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