Pure Farming 2018 2018

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Pure Farming 2018

Pure Farming 2018 - Pure Vide !

Un jeu qui vous emmène au grand air ! Pour le coup, le jeu prend ça trop littéralement au sérieux et manque de consistance et de vie !

Est-ce la bonne excuse pour me donner ce test ou bien suis-je vraiment le « spécialiste » du genre ? Avec le rédac’ chef qui est le mien, je suis tenté de me poser la question. En même temps, sur notre site, quand il y a un jeu de gestion avec des cultures ou même un jeu de gestion atypique ou même un jeu de fermier, c’est pour moi. Je me rappelle encore le goût de Real Farm. J’ai à peine eu le temps de semer que me voici sur Pure Farming 2018. Un sérieux concurrent dans l’univers restreint mais féroce du jeu de ferme ?

J'ai tout réussi, plus qu'à aller dans L'amour est dans le pré !

Si vous êtes chaud, vous commencez par le mode libre. De la thune et 4 destinations s’offrent à vous. Ces lieux mythiques ont diverses déclinaisons mais globalement, vous avez le Montana et ses champs à perte de vue, l’Italie et la joie du raisin local, le Japon et ses rizières sur fond de cerisier en fleurs et la Colombie pour ses cultures exotiques (non, pas de drogues dans ce jeu, il faut arrêter les clichés). Si vous voulez prendre en main le jeu, ce sera le mode aventure qui va vous apprendre les ficelles du métier. Et vous en avez des trucs à apprendre. La base étant de conduire votre engin (le tracteur par exemple, qu’allez-vous imaginer?) et de récolter le fruit de votre labeur avant de vendre et de retourner ensemencer votre champ. Le mode aventure est une bonne base  mais une base de jeu loin d’être bonne tant la somme de truc à faire s’avère un poil rébarbatif. Vous ne pouvez pas tout de suite embaucher du monde où décider de vous spécialiser dans l’élevage tout de suite. De plus, les consignes via votre tablette de fermier s’avèrent vite lourde. Et je ne vous parle pas de la géolocalisation via le gps du jeu. Je l’ai même vu faire des erreurs alors que le jeu ne déborde pas d’espace à explorer.

La beauté de la nature...

Par contre, il faut admettre le gameplay propose plein de possibilité au niveau des cultures et les amateurs seront contents sur ce point là. Ensuite, c’est une question de résistance car si le gameplay s’avère presque plaisant à la conduite et à la manipulation d’engin, il faut voir que cela n’arrive que lorsque l’on ne doit rien faire de précis. En effet, la sensation de conduire comme dans un vieux jeu imprécis est tenace. On peut dire que la technique vient sérieusement vous foutre le cafard. Dire que c’est dépassé est un euphémisme. Taillé à la serpe et avec un sens du détail comme on peut l’espérer d’un vieux logiciel des années 90, vous n’allez pas sentir la fraîcheur des grands espaces. Real Farm, qui n’était pas exemple, a l’air d’un beau gosse. De plus, Pure Farming 2018 parvient à être encore moins vivant que son rival. Mise à part une bande d’oiseaux au loin, pas âme qui vivent, pas un souffle de vent, rien, nada ! On est le dernier humain de la planète, voir l’un des derniers animaux. Alors, à qui je vends mon blé et mon orge dans ce cas ? Peut-être que la vie a déserté la planète et que je vends à une station spatiale. Mais je soulève trop de conjectures qui resteront sans réponses. De plus, comme son rival, le jeu vous place dans une maquette géante où tous les emplacements sont définis à l’avance. Question surprise, on repassera.

Mon Transformers perso !

L’idée est bonne, on a de quoi faire dans le jeu du point de vue gestion. L’idée des quatre régions du monde est sympa également mais la technique risque d’avoir raison de vous tant elle est à des années lumières du minimum syndical.

Pure Farming 2018 - Note XboxOrNot

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