Un jeu narratif avec une souris comme meilleur ami !
Allez, on se lance dans un nouveau jeu en vue subjective, de type narratif avec des énigmes et de l'horreur. Enfin, c'est ce que le jeu nous vend sur le papier. Ce n'est pas totalement vrai, car pour être honnête, l'horreur est loin d'être présente. Sauf si vous criez au moindre jump scare, même ceux qui se voient à des kilomètres.
Quintus and the Absent Truth nous met dans la peau de Alan Shaw, aucun lien de parenté avec Deckard de Fast and Furious, qui est un compositeur primé à plusieurs reprises. Alan est réveillé par Quintus, sa souris de compagnie, et apprend que sa fille Lydia a disparu. L'histoire va nous faire "voyager" dans plusieurs chapitres qui vont tenter de nous faire comprendre ce qui s'est passé et surtout, de faire en sorte que Lydia revienne à la maison saine et sauve. Bien entendu, qui dit "jeu narratif d'horreur", il va y avoir des choses un peu bizarre, comme une entité surnaturelle qui intervient pour aider Alan dans sa quête. Sans oublier, qu'on pourra utiliser la petite taille de Quintus pour atteindre certains interrupteurs ou objets qui sont hors de portée de notre compositeur.
La direction artistique de Quintus and the Absent Truth est originale. Dans l'obscurité, le contour des objets et de l'environnement se démarquent, c'est vraiment particulier. Bon, on aime ou on n'aime pas, mais au moins cela a le mérite d'apporter une touche personnelle à un jeu qui manque globalement d'originalité. Et oui, malgré son ambiance énigmatique et un peu sombre, globalement, le scénario ne vole pas bien haut, et plus on avance dans l'histoire, plus on se rend compte que c'est... décevant. Tout ça pour ça, j'ai envie de dire. Le déroulement se limite à "chercher et trouver un objet". On trouve un objet, on avance, on utilise notre souris pour actionner un truc caché derrière un meuble et on continue. Rien de bien palpitant.
La bande son fait le travail, elle arrive à mettre dans l'ambiance. D'ailleurs, c'est la musique et les bruitages qui permettent d'avoir un minimum de sensations de stresse en jouant. Mais, le soufflé retombe très vite car la tension monte mais trop rapidement cela tombe à plat. Il y a pas mal de bugs dans Quintus and the Absent Truth : quelques soucis graphiques, mais surtout des points de contrôle qui déconnent régulièrement. J'ai eu des soucis de sauvegarde par exemple : ma progression avait été totalement effacé alors que j'avais déjà fait deux chapitres... sympa ! Enfin, et c'est dommage, le jeu n'est pas localisé en français.
Quintus and the Absent Truth est un titre narratif qui aurait pu être sympa mais globalement, il est décevant. Et entre les bugs et le manque de traduction française, cela n'aide pas à être indulgent avec Alan et sa petite souris.