Rad Rodgers 2018

67 /100
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Rad Rodgers

Rad Rodgers - Pas en rade !

Rad Rodgers débarque et il va tout donner !

Quand je reçois un jeu à tester de la part de mon rédac chef (Riggs), je jette un œil sur la toile pour voir la pochette du jeu. En effet, dans un premier temps, il me donne que le nom. Il en a marre de me voir râler sur la pochette. Je râle sur le nom mais ça dure un peu moins longtemps du coup. Pour Rad Rodgers, je n’ai pas râler sur le nom car ça me rappelait Buck Rogers. Ensuite, quand j’ai vu la pochette, je me suis dit que ça avait l’air chouette. Ai-je eu raison de m’emballer ou bien vais-je être déçu ?

Vu le matos que je trimballe, il ne faut pas tomber à l'eau !

C’est l’histoire de Rad, gamin complètement accro à sa console. Sa mère peine à l’envoyer se coucher et l’insolent zappe même le moment de se brosser les dents. Il faut dire que sa mère a osé parler de sa console comme « d’un jouet ». De quoi outrer notre héros qui a donné un nom à sa console : Dusty ! Et puis, le destin frappe à la porte. Rad est réveillé par sa télé et sa console qui s’allument toutes seules. Il tente de comprendre et paf ! Il est aspiré dans la machine. Le voici dans un jeu vidéo. Et c’est à peu près tout ce que l’on va savoir sur l’intrigue mais à la rigueur, on s’en fout un peu. Rad est content de pouvoir jouer, Dusty est content d’aider son « pote » en devenant son sac à dos (mieux que dans Dora !) et vous êtes contents de passer à l’action.

"Tu vois la petite étoile là-bas..."

Ici, nous tabassons des méchants avec notre fusil à munitions illimitées et nous sautons de plateformes en plateformes pour arriver à la fin du niveau. Au passage, quelques « bugs » sont là pour que Dusty plonge dans le pixelverse et réparer le jeu et permettre à Rad de franchir un obstacle. Niveau gameplay, c’est propre, le personnage répond au doigt et à l’œil. Vous ne pourrez pas accuser le jeu de votre maladresse. Le côté un poil dommage est l’abus que l’on fait des munitions illimitées. Il est aisé de comprendre qu’il faut marcher en tirant pour tuer préventivement les ennemis.

Un arbre pas très naturel !

Visuellement, c’est fort sympathique. Coloré, détaillé, on profite bien des décors qui sont portés par une musique ad-hoc. Le second degré du jeu rend Rad aussi insolent que rigolo. Dans le flingue et l’esprit, ça me rappelle la belle époque d’Earthworm Jim qui a fait les beaux jours des vieux de la vieille. Pour ceux qui ont des enfants, une option existe pour rendre le jeu ouvert à tous. Toute la famille peut donc profiter de l’aventure surtout qu’en prime, un mode facile satisfera les amateurs tandis que les acharnés joueront en mode dur.

J'ai dans l'idée que les scies circulaires ne sont pas à toucher !

Il est dommage cela dit de voir l’aventure se terminer si vite. Une dizaine de monde plus tard, le jeu est fini. Les perfectionnistes chercheront les secrets du jeu mais pas de quoi fouetter un chat puisque sans forcer vous réaliserez 80% d’un niveau. A vous de chercher le restant si le cœur vous en dit. Sans chercher à faire, en 5h, vous aurez plié le jeu. C’est devenu une norme dirons certains, c’est court dirons d’autres. Pour moi, je dirais que l’aventure aura au moins été amusante et c’est ce qui compte.

Futur Gears !

Rad Rodgers - Note XboxOrNot

67 /100
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  • Gameplay au poil
  • Ambiance
  • Graphismes

  • La technique du tir préventif
  • Secrets pas si secrets et nombreux
  • Notre barême en détail

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