Refunct Je vais vous parler d’un jeu très court. Je vais vous parler de Refunct.
Refunct est tellement court que je risque de passer plus de temps à rédiger cet article que d’avoir fini le titre avec un premier rush. En effet, en jouant à Refunct, vous aurez bouclé l’affaire en moins de 20 minutes. Et encore en essayant de faire un 100% de progression. Il y a même un succès, assez facile qui vous demande de finir le jeu en 8 minutes, et un autre plus tendu de le finir en 4 minutes. Oui, 4 minutes ! Et ne cherchez pas de replay value, car en une heure vous risquez de faire les 1000G ou d’abandonner vu que c’est toujours la même chose.
Bon après je ne vais pas taper gratuitement sur ce titre, il a été développé par une seule personne et ne coûte que quelques euros, à savoir 2,99 euros. Mais il est vrai que c’est déstabilisant, on se croirait devant une démo de Mirror’s Edge, en version Alpha sans travail sur les textures. En gros, le jeu se joue à la première personne, et on doit grimper sur des cubes pour activer des interrupteurs. Une sorte de jeu du parkour, avec des interrupteurs et également des boites à attraper en guise de « missions annexes » mais ce sera facile à choper donc bon pour le challenge on repassera. En effet, le challenge est proche du néant. Les seuls difficultés sont pour le succès « finir le jeu en moins de 4 minutes » et finir le jeu avec une progression inférieure à 33% qui nous oblige à marcher sur le minimum de cubes.
Refunct est un petit jeu qui se joue en mode détente. C’est bizarre de payer pour ce genre de titres ultra court, mais bon pourquoi pas. Il aura au moins le mérite de gonfler votre gamerscore. Mais après, honnêtement, cela aurait mérité d’être un peu plus travaillé, avec par exemple plusieurs mondes (et pas un unique niveau), du scoring, un tableau des scores connectés, je ne sais pas, un mode multi, enfin bref, n’importe quoi qui donne envie de revenir au titre après notre premier rush de 20 minutes. Vite joué, vite testé, vite désinstallé, Refunct est mon test le plus rapide, et pourtant j’en ai fait des jeux !!! Et je l’ai fini en plus, dingue !