Resident Evil 7 : Vidéos Interdites Vol.1 et 2 Si vous avez lu mon test de Resident Evil 7, vous savez que j’ai grandement apprécié le titre, et honnêtement, ce n’était pas gagné. Alors, lorsque j’ai pu avoir l’opportunité de tester les deux premiers DLC, j’ai sauté sur l’occasion !
La Xbox One a accueilli avec un petit peu de retard par rapport à la Playstation 4 (exclusivité temporaire des DLC… J’avais trop compris l’intérêt de ce genre d’exclu, que ce soit pour la Xbox ou la PS4 d’ailleurs) du coup un mois après la sortie du jeu, nous avons le droit aux deux premières Vidéos Interdites. Pour faire simple, je vais regrouper les deux DLC dans ce test, de toute façon, il semble préférable de prendre le season pass plutôt que de prendre un DLC à part comme ça sur un coup de tête. Comme je dis souvent : soit tu prends le season pass, soit tu passes ton tour.
On commence par le DLC des Vidéos Interdites Volume 1 qui est disponible à l’unité pour 9,99 euros. Qu’est ce propose ce DLC ? Un nouveau costume pour Ryu et Ken ? Des skins d’armes ? Non, et heureusement, pour le coup, nous avons un DLC qui propose vraiment du contenu supplémentaire (plus ou moins) intéressant. On trouvera tout d’abord le mode « Cauchemar », qui nous met dans la peau de Clancy, le caméraman qu’on découvre au début de la campagne de Resident Evil 7. Ce pauvre Clancy se retrouve dans un bon vieux concept de vagues de monstres à tuer pour survivre. On devra tenir 5 heures (donc 5 vagues) en cumulant des matériaux qui nous permettront de fabriquer des munitions et des armes. Le jeu se déroule dans le sous-sol glauque de la maison des Baker, du coup, les monstres dégueulasses seront légions, et parfois un boss fera un petit coucou comme ce bon vieux Jack qui voudra vous faire la peau. Prenant et stressant, le scoring est là, et le die and retry vous permettra d’avancer de plus en plus dans ce chapitre. Rien de bien révolutionnaire, mais ce mode défoule.
On retrouvera également le mode « La Chambre » mon préféré de ce premier DLC. Cette fois-ci, Clancy est alité dans une chambre fermée à clef après que Marguerite vous ait amené le souper. Une sorte d’Escape Game glauque où il faudra trouver comment faire pour se barrer de la pièce avant que Marguerite nous fasse la peau. Sachant que si vous faites trop de bruits, Marguerite viendra vérifier si vous êtes toujours attaché au lit. Un très bon mode à faire, vraiment je le recommande. Enfin, dernier morceau de ce premier DLC, le mode de jeu « Ethan doit mourir », un mode de jeu extrême où on crève plus vite qu’on respire. Personnellement, la difficulté extrême je la fuis depuis que j’ai compris que la vie est assez dure en vrai pour en baver en plus pad en main.
Dans les Vidéos Interdites Volume 2, proposées cette fois à 14.99 euros ( Allez savoir pourquoi… Peut-être pour rendre le season pass plus attractif avec ces 29.99 euros, qui donnera accès à un troisième DLC sans plus d’informations pour le moment) la VHS intitulé « Sœurs » nous fait découvrir ce qui est arrivé à la famille Baker en contrôlant Zoé. Je n’ai pas envie de vous spoiler, les faits étant racontés vite fait pendant la campagne principale, il est très intéressant de se retrouver dans le vif du sujet et découvrir en « live » comment des gens normaux sont devenus complètement barjos. Il est à noter que deux fins différentes sont accessibles, niveau rejouabilité c’est bien joué.
Avec la VHS « Vingt-et-un », on se retrouve de nouveau avec Clancy qui va subir un petit Black Jack à la sauce Saw. J’ai adoré ce mode. C’est prenant, tactique, gore, fun en même temps. Entre « Sœurs » et « Vingt-et-un » il serait dommage de louper ces deux contenus si on déteste la politique des DLC. Enfin, dans le « 55ème anniversaire de Jack » on doit faire du scoring en ramenant le plus de bouffe possible à Jack dans le temps imparti. Un mode classique, mais qui amène un peu de légèreté à l’ensemble beaucoup plus lourd et glauque de ce DLC.
Ces deux premiers volumes de Vidéos Interdites sont vraiment réussis. Alors oui on peut pester sur la politique du « payer pour jouer à du contenu supplémentaire un mois seulement après la sortie du jeu » mais ce n’est pas le but de cette article de refaire le monde, ou encore sur la durée de vie assez courte pour finir tout ces modes (quoique bon courage pour Cauchemar et surtout Ethan doit mourir) mais après avoir testé pas mal de DLC, je dois dire que pour le coup, Capcom ne s’est pas foutu de la gueule du monde. En espérant que le troisième sera aussi de qualité pour valider définitivement la qualité d’ensemble du Season Pass de Resident Evil 7.