Restless Night Du shoot, du pixel, du sang... Et du plaisir ?
ChiliDog Interactive fait partie de ces studios indé capable de produire 100 jeux par mois à petit prix pour un max de G. A la rédac', on les connaît et dans le lot de jeux mensuels, on a parfois des petites perles. Restless Night en fera t'il parti ?
5 euros, c'est un prix qui peut séduire et dans Restless Night nous sommes ici pour survivre à des myriades de monstres dans un cimetière. Du zombie classique à la sorcière qui vole à deux cents à l'heure en lâchant des missiles, on a du monstre à buter pour... Le plaisir de le faire.
Restless Night est juste là pour vous aider à vous passer les nerfs. Dès lors, vous comprenez que le mode classique est vite chiant car trop lent à démarrer et vous vous attaquez au mode survie. Cela dit, le mode classique est un bon exercice si vraiment vous voulez une sorte de tuto mais je pense que pour ce jeu, il est plus pratique d'attaquer dans le dur !
Et le dur, c'est déjà le jeu en lui-même car le jeu ne tient que sur les 2/3 de l'écran et le reste est digne d'un vieil Amiga. Visuellement, Restless Night s'en bat les couilles. Le gameplay est à peine meilleur. En effet, les hitbox sont aux fraises et parfois, on comprend que l'on est un gros rectangle malgré ce que le jeu veut nous dire et parfois, ça passe... Bug, malentendu, mauvaise appréciation du pixel ? Nul ne le sait.
Pour les tirs, c'est nawak, on tartine et même si le jeu est imprécis, ça passe plus ou moins. Cela dit malgré sa technique aux fraises, Restless Night est parvenu à me faire jouer un peu et j'ai même fait un demi sourire à un moment. C'était juste avant de retomber dans l'abîme de tirs nawak et quasi soporifique du jeu.
Restless Night est un jeu qui peut vous accrocher 5 minutes sur un malentendu. Mais est-ce que cela vaut les 5 euros... J'ai un gros doute là-dessus !
