Rick Henderson 2022

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Rick Henderson

Rick Henderson - L’art du vide procédural

Dans la rédac, on sait que, à part les tortues, j’aime les shoot'em up donc Rick Henderson m'était destiné. Alors bonne surprise ou cadeau empoisonné ?

Rick Henderson a la forme d’un shoot'em up rétro 16bits comme il en arrive par pelletée entière sur les différents stores. Qu’a-t-il pour lui ? Et bien, cela tient en 1 qualificatif : génération procédurale des niveaux qui est, selon moi, une hérésie et cela devrait être instantanément mis au bucher avec les meilleures blagues de Riggs ! 

Il était une fois... l'espace

Vous aurez le choix entre Rick Henderson et ses 2 sbires, chacun ayant des aptitudes différentes, et vous vous lancerez dans un niveau à scrolling horizontal où vous recolletterez des armes (au nombre de 27) de type balles ou plasma qui ont toutes leurs utilités face à vos ennemis, ainsi que divers items afin d’augmenter votre score, votre multiplicateur... et vous pavaner fièrement tel un paon dans une réunion tuning sur le parking de Norauto un samedi après-midi ! La fin du niveau se termine par un boss qui, une fois vaincu, vous offre le choix pour le prochain chemin de commencer avec un bonus ou un malus. 

Des plaies, des boss!

Mais voilà, c’est tout ! Les niveaux sont vides, les ennemis insipides, les graphismes retro pixel art 16 bits c’est au goût de chacun, la musique est presque aussi insignifiante qu’un album de DJ Fred et Arnold T. Jouer à ce jeu c'est presque comme marcher pied nu sur un Lego ! 

Parce que qu’est-ce qui fait un bon shoot'em up ? :

1 L’univers graphique : il faut que visuellement, on le reconnaisse au premier coup d’œil. Même si les vaisseaux sont génériques, la patte graphique est importante. On reconnait un Thunderforce d’un Last Resort.

2 L’armement : les tirs faut “qu’ils envoient du pâté” qu'ils balayent l'écran, qu’ils soient facilement reconnaissables de ceux des ennemis et si possible upgradables, ce n’est pas une nécessité mais un plus. Des méga bombes de la mort qui tuent ! Comme par exemple dans Raiden.

3 Des boss : Méchants, gros avec des patterns à apprivoiser ou du moins, innovant. Par exemple un Parodius.

4 Apprentissage : On sait où se trouve les ennemis, les power ups, la façon de passer telle partie du niveau... C'est d’autant plus vrai pour les hardcore gamers adeptes du Bullet Hell (enfer de tirs) où tout le jeu est vu de façon presque chorégraphiques. Comme Ikaruga ou Matrix. Et c'est en cela que pour moi, une génération procédurale de niveau est une hérésie 

5 La musique : Le style même du shoot'em up est hyper répétitif s'il n'est pas accompagné d'une bande son ou d'effets sonores adéquats cela parait long et inintéressant. La musique ponctue l'action et augmente la tension ou le coté épique, voir fun. Comme dans un Ikaruga ou un Pop'n Twin Bee. 

Pris en entonnoir, forcement Saturne la tête 

Et sur tous ces points Rick Henderson se vautre lamentablement. Aussi repoussant qu’un repas chez belle maman, le dimanche midi. Je ne peux vous le conseiller si vous êtes un adepte de shoot. Si les gens travaillant chez Fat Pug Studio veulent continuer dans ce genre, je leur conseille de revoir leur copie. Je comprends leur choix éditorial de succomber à la mode du niveau procédural mais cela ne fonctionne pas avec moi. Et à mon avis, les puristes ne vont pas aimer non plus...

Rick Henderson - Note XboxOrNot

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