River City Girls 2 Après un premier épisode, ayant reçu un bon accueil presse et public, nos lycéennes reviennent pour distribuer des nouveaux bourre-pifs
L'histoire commence à la suite du numéro 1, la chef Yakuza ayant été humiliée par nos héroïnes, se voit ramassée dans le caniveau par son jeune frère. Ce dernier décide de tout raconter à son père afin que celui-ci, se rende compte de son erreur en ne l’ayant pas choisi à la tête du clan. Or celui-ci va décider de reprendre les choses lui-même en main afin que le gang puisse à nouveau inspirer la terreur. Les 2 sœurettes se voyant expulsées du lycée, se retrouvent à glander pendant 2 mois dans le canapé et perdent toutes leurs aptitudes. Un peu comme notre Shinzay national !
Nous sommes en présence d’un Beat them All, où vous aurez le choix d’incarner 4 personnages (puis jusqu'à 6) afin de vous faire respecter dans le tierquar. Le jeu est plus complexe à appréhender qu’un TMNT ou plus récemment d’un Jitsu Squad. Plus de possibilités aussi : bouton attaque légère, forte, parade, choppe, spécial avec en plus la possibilité de recruter certains ennemis afin que ceux-ci intègrent votre gang de rebelles.
Ce BTA est différents aussi de ses congénères par le fait qu’il intègre une notion “RPG”. Un système de grind de vos personnages car au commencement le jeu est dur. Une présentation qui n’est pas celui d’un bête jeu du style où vous avancez bêtement selon un défilement horizontal mais prend la forme d’une carte avec différents quartiers qui ne seront pas tous accessible en début de jeu. Aucune notion de Stage, non plus car votre progression s’effectue par l’intermédiaire de missions données par des Personnages Non Jouables que vous croiserez entre 2 distributions de marrons.
Les missions sont plus loufoques les unes que les autres : rattraper des chats, jouer à la balle au prisonnier, faire un concours de danse sur un remake de DDR... et je ne parle que des premières. Elles seront accessibles via un menu qui imite un smartphone avec des applis que nous connaissons tous.
Vous aurez également à acheter dans des dojos de nouvelles techniques, des accessoires beautés afin de booster les compétences de vos personnages et d’autres items qui permettront à votre jeune fille de devenir une vrai Sukeban (un terme japonais utilisé le plus souvent pour désigner les gangs de jeunes adolescentes délinquantes. Source wiki).
Wayforward toujours en association avec Arc Systemworks, comme pour RWBY, nous livre un BTA bien emballé dans tout ce qui nous fait aimer le Japon nous les gaijins : musique pop asiatique, voix anglaise ou japonaise, des nymphettes, des collectibles en veux-tu en voilà allant du soutiens gorge avec des têtons flingueurs, des plats allant du sushi aux hamburgers en passant par les ramens. Des quêtes complètement débiles, des personnages caricaturaux des mangas... Une esthétique et des cut scènes qui se présentent d’ailleurs sous cette forme. Une vraie bouffée de fraicheur pour les joueurs bercés au Club Do, aux titres nippons et à toute cette culture.
Mais le goût du yakitori et des mochis est un peu gâché par la répétitivité et la relative difficulté du jeu : grinder son personnage avec des ennemis qui repopent à chaque case de la carte, acheter 10 000 trucs comme les plats et les techniques. Lorsque vous perdez, vous avez le choix entre reprendre immédiatement dans le niveau en dépensant de l’argent ou repartir dans un coin de la carte, à votre planque gratuitement.
Vous passez votre temps à booster vos personnages, récupérer l'argent de vos ennemis... C‘est d’une longueur.... Aucun intérêt. Le jeu a des moments injustes avec, par exemple, un combat sur une piste de danse avec des vagues de flammes qui traversent de part en part le sol quand vous êtes occupés à tabasser votre ennemi. Des décors qui contiennent des précipices pas forcement lisibles à l’écran. Le jeu est agréable mais rébarbatif à cause de ces détails qui sont surement partis d’une bonne intention.
River City Girls 2 est à réserver aux personnes qui adorent les beat them all ou à des gens qui sont émoustillés par tout ce qui se rapproche de près ou de loin aux mangas, animes et autres florilèges de la culture du pays du soleil levant.