Avec un titre comme Ruinarch, le pitch de Riggs était tout trouvé : »J’espère que ce n’est pas un jeu qui va te ruiner ! ». Mais au-delà du jeu de mot, regardons si cette phrase se réalise… Ou pas !
Ruinarch nous place dans le rôle du méchant seigneur liche et notre but est de pourrir la vie des villageois. Nous avons un mode rapide mais également des modes demandant plus de temps et de planification car mine de rien, Ruinarch permet un certain nombre de truc amusant.
En effet, vous pouvez juste kidnapper les villageois et les donner à manger à vos démons mais il faut savoir varier les plaisirs alors à vous de voir selon vos envies et le profil choisi : semeur de chaos, nécromancien ou destructeur pour ensuite vous faire plaisir. Car gagner est possible plutôt aisément mais ce sont les façons de faire qui vont vous retenir : invasion de rats malades, transformer les habitants en vampires ou bien torture sur le chef du village pour le rallier à votre cause… Vous avez le choix mine de rien et vous pouvez aussi envoyer des armées de squelettes ou des catastrophes naturelles.
Un petit côté « Populous » mais du côté du mal en somme. Là aussi, nous aurons des graphismes minimaux sauf que nous sommes en 2024. Donc du pixel qui tâche, vue de loin et il faudra vraiment aimer le mal car Ruinarch n’est pas là pour les graphismes. Côté jouabilité, j’aurais aimé davantage de raccourci pour gagner du temps dans les menus et il faut aussi avouer que le jeu nous laisse grandement nous débrouiller pour trouver ce qu’il faut faire et comment le faire. Un manque d’aisance et d’accompagnement qui fera fuir un certain nombre de joueur.
Ce qui est dommage car mine de rien, Ruinarch a un côté amusant et c’est sympa d’aller trouver 1001 façons d’embêter les villageois. Si vous êtes tentés et que vous n’avez pas Legend of Keepers, il y a un bundle qui existe pour faire d’une pierre deux coups sur l’échelle des incarnations de méchant.