Ryse : Son of Rome 2013

67 /100
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Ryse : Son of Rome

Ryse : Son of Rome - Ave Crytek !

Vous voulez vous battre ? Vous voulez mourir et devenir des légendes ? Merde, je suis en train de citer Vercingétorix avec Christophe Lambert ! Bon... Euh... Ryse, c'est un jeu d'action qui en a dans le froc !

Quand on évoque la Xbox One, on parle de ses jeux exclusifs ! On parle donc de Ryse : Son of Rome. C’est simple, dès les premiers visuels, je suis tombé amoureux. J’avoue avoir été interloqué par les finishs en couleurs (j’y reviendrai) mais j’étais sous le charme. Du sang, des BALLS, un glaive et des tonnes de bad guys à découper, ça me parle. J’ai vu ensuite les critiques de la presse et là, je vois un procès d’intention sur ce jeu. D’abord, c’est un jeu Microsoft et je ne connais pas le problème fondamental de certains sites ou magazines (il en existe encore oui oui) mais dès qu’ils voient Microsoft, ils critiquent. Nintendo les encule depuis des années et ils les remercient alors que MS vient gentiment leur montrer de VRAIS jeux avec de VRAIES consoles et les mecs, ils gueulent (Entre nous, Nintendo devraient se cantonner à la console portable et laisser des droits pour faire tourner ses licences sur de vrais supports : Mario sur One ou PS4 se vendrait à la pelle). Ensuite, on a le label Crytek avec la critique de base : c’est beau mais court ! Merde, personne n’a vu que Call of Duty était court mais que c’était pas très joli ? (je prends COD en exemple comme j’aurais pu en citer d’autres). Enfin, on a les critiques du genre « c’est redondant » ! Euh… On parle d’un jeu d’action où l’on découpe des mecs, donc oui, on fait souvent ça dans le titre. C’est comme dire qu’un FPS est chiant car on tire au fusil sans arrêt ou qu’un jeu de foot ne propose que de jouer au foot… Bref, on arrête les conneries et on teste ce jeu !

Un jeu à en perdre la tête !

Ryse est avant tout une histoire de BALLS ! Marius est un peu le Marcus Fenix (Gears of War pour les incultes) de la Rome Antique. Ici, point de romantiques (jeu de mot pour les fans de François Feldman), mais un soldat romain musclé et décidé qui fait couler le sang à foison ! C’est du costaud, c’est du bourrin et même moi, le planqué de service, je me jette dans la mêlée le glaive à la main ! On a quand même une histoire et les cinématiques sont là pour poser l’intrigue (et les couilles sur la table accessoirement). Marius doit défendre l’Empire Romain des barbares et en même temps venger sa famille. Les amateurs d’histoire apprécieront la présence de Neron en empereur fou et Boudica en princesse barbare déchaînée avec la quatorzième légion au milieu de tout cela. Les deux personnages s’étant «cotoyés » historiquement, il est normal de les voir dans le jeu... On notera par la même, les clins d’œil à la folie de Neron comme les combats du Colisée ou les tags insultant l’empereur. On pardonne pour les besoins du récit que Néron ait trente ans de plus (rude quand on meurt en vrai à trente ans) et des fils car ces derniers points servent bien le récit.

C'est le moment d'appeler les archers en imitant Céline Dion !

L’histoire est simple à comprendre car ce qui compte, c’est l’action ! Ici, elle est belle ! Oh oui, elle claque ! Décors, personnages, actions, on en prend plein la gueule tout au long de l’aventure ! Le gameplay est aussi simple qu’astucieux car il permet de voir un centurion romain dans toute sa plendeur. Déjà, il se bat de façon « normale » ou presque : pas de saltos débiles, de super pouvoir de la muerte ou autres (ou de lames zarbi à la God of War qui a été un bon jeu (le premier) avant de devenir chiant). Marius à sa bite et son glaive (et un bouclier) ! A part être énervé dix secondes, il ne cumule pas les pouvoirs. Il doit donc, à l’instar d’un vrai soldat romain, utiliser son bouclier et délivrer des coups de glaive. Quand l’ennemi a mangé assez de dégâts, il peut être terminé par un finish sanglant qui, dans le jeu, permet d’avoir un bonus si on l’exécute comme il faut (en appuyant sur les touches colorées jaune ou bleu, Y ou X). C’est assez logique puisqu’un gladius est une petite épée qui était utilisée pour délivrer des blessures plus qu’un coup fatal (sauf si tu touches la gorge). Ainsi, en combat, les romains savaient se planquer derrière le bouclier pour délivrer un coup vicieux qui blessait l’ennemi. On retrouve cela dans le jeu et c’est à la fois respectueux et bien vu car cela justifie les coups d'épée en série dans la tronche des ennemis. À cela s’ajoute des spécificités amusantes comme le javelot pour les coups à distance (ou le scorpion) et les stratégies en groupe comme la tortue ou les archers. Il est amusant de déclencher certaines attaques (comme les archers) à la voix (mais le bouton LB peut être utilisé). Kinect, d’ailleurs, reconnaît bien les ordres car j’ai utilisé différents trucs pour le tester : la voix de Renato (la Cage aux Folles) ou de Buzz (Toy Story) sont reconnues. Et si vous gueuler un autre ordre, vous l’avez dans le cul donc si vous hurlez « Bolognaise » vos gars ne feront rien.

Marius n'a pas que le regard perçant !

Alors oui, en traînant, ça prend 5 ou 6 heures (avec genre 30 min de cinématiques incluses) mais on s’éclate comme des petits fous ! Si vous êtres fufu la moquette, vous pouvez même chercher les objets cachées et tenter de débloquer tous les mouvements d’exécution. Bon, par contre, pour le multi-joueurs, c’est le minimum syndical. Pas de campagne coop’, pas de versus mais "une sorte de" mode coop’ où à deux, on incarne des gladiateurs dans une suite de combat dans l’arène qui est en pleine mutation à chaque round. Donc c’est joli mais à réserver pour les mordus du jeu. On en aurait voulu plus ! Autant, sur le solo, on pouvait comprendre mais là, ça fait chiche. Ce sera peut-être pour plus tard car bon, avec les armes de l’époque, on aurait pu avoir plus de styles, plus de possibilités comme se battre à deux épées, à la lance, à la masse ou même tirer à l’arc. En résumé, on en prend plein la gueule, on s’amuse et ça compte pour beaucoup. De plus, le jeu est superbe. Alors oui, quand on aime, on en veut plus mais ne boudons pas pour autant le plaisir qu’apporte Ryse. Et pour tout vous dire, même Riggs a kiffé la campagne du jeu, et pourtant, c'est pas son style du tout, du tout, du tout. A méditer !

Deux épées, deux bras... Plus pour longtemps !

Ryse : Son of Rome - Note XboxOrNot

67 /100
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  • Facile à prendre en main
  • Style efficace
  • BALLS !
  • BEAU !

  • On aurait aimé plus d'arme
  • Un vrai mode coop' avec Dom... Euh... Dominicus... :p
  • Trop court
  • Notre barême en détail

Ryse : Son of Rome