Shadow Warrior 3 Plus grande gueule que Deadpool ? Peut-être bien et en tout cas, il compte bien poser son matos sur la table avec son plus beau sourire !
Shadow Warrior 3 est le genre de jeu que l'on kiffe à la rédaction ! Un personnage grande gueule, de l'action tonitruante et selon les jeux, ce sera plus Riggs que moi pour s'y coller ! Là, on a du katana et une pointe de compétence à choisir alors, je m'y colle !
J'ai bien aimé Shadow Warrior dans sa version reboot (je n'ai pas connu celle de 1994) mais il manquait un petit truc. Le Shadow Warrior 2 corrigeait le tir avec un héros plus barré et un poil de gestion de compétence et de matos qui était pas mal mais qui parfois tuait le rythme. Mais on peut dire que je kiffais bien quand même. Shadow Warrior 3 décide de se concentrer sur ses forces et de virer les trucs bofs. Ainsi, notre héros, Lo Wang, devient encore plus barré et on mise tout sur l'action. Un virage qui met de côté un gameplay parfois maladroit au sabre et les enchaînements de phase. Mais est-ce que cela fonctionne ?
Pour commencer par le début, on a une histoire qui commence en mode loose : Lo Wang a contribué à libérer un dragon ancestrale sur le monde et il a manqué de le tuer à chaque fois. Il déambule donc en slip dans son antre car il a perdu son mojo ! Son ennemi de toujours (ou presque), Zilla, vient le chercher et ensemble, ils vont tâcher de détruire la menace qui pèse sur le monde ainsi que l'armée que le dragon balade avec lui. Le scénario est fufu la moquette et j'ai éclaté de rire plus d'une fois. Lo Wang est le héros qui se la donne comme on l'aime. Il oscille donc entre moment de gloire, moment gênant et même grosse gaffe.
Bon point pour le scénario même s'il est vrai que c'est un jeu "ligne droite". On le fini en 4/5 heures avec le sourire et après, il faut aimer faire le foufou pour continuer à faire et refaire l'aventure.
Mais cette dernière vaut le détour car on ne s'ennuie pas une seule seconde. Là, où le rythme pouvait retomber dans les opus précédent et nous mettre dans des niveaux à explorer pour pas grand chose, Shadow Warrior 3 nous place dans des niveaux qui vont à l'essentiel. On a de la plateforme déglinguée qui permet de placer un peu d'exposition à l'histoire. De plus, c'est fufu mais ce n'est pas abusé. On est alors comme Lo Wang, on kiffe nos petits sauts jusqu'à l'arène remplie de monstres.
En effet, un niveau se ponctue souvent par une série d'arènes où l'on va taper comme un malade tout ce qui vient. Nous sommes dans du fast FPS donc ne chercher pas la touche pour viser. Ici, on enchaîne katana et armes à feu avec une touche dédiée pour chaque. De plus, on a un grappin, la possibilité de courir sur les murs, de faire des dashs et autres folies. Cela comprend le chi pour balancer les ennemis dans les pièges et les finish him pour démolir les ennemis et prendre leurs armes pendant un temps.
On a donc un jeu complètement sous amphétamine qui rappellera Doom ou Bulletstorm mais avec un héros bavard comme Deadpool et qui sait jouer du katana. Maintenant, le sabre s'emploie sans chichi et ça défouraille. Pour combler le tout, le jeu tient la route. Pas de baisse de régime de la part de la technique, pas de bug bizarre ou autres. J'ai eu un seul plantage et ce n'était même pas pendant une phase d'action. Le jeu est de plus, super coloré et agréable à l'œil, ponctué de cinématiques fendards et d'une bande son qui envoie du lourd.
Shadow Warrior 3 est donc un énorme kif. Il pêche par sa durée de vie et sa rejouabilité limitée mais il offre un spectacle XXL comme on l'aime ! HIGH FIVE !