SHINRAI : Broken Beyond Despair Halloween, des étudiantes, une enquête, on sent le bon filon ?
Ratalaïka propose un visual novel et je me retrouve dans les 90's. Cette époque où j'avais l'impression que les soirées étudiantes étaient soit en mode American Pie, soit en mode Scream ! Dans tous les cas, c'est la fête aux BG !
Voilà le pitch en mode officiel : "un groupe de dix amis se réunit dans une station de montagne isolée pour la nuit de la Toussaint. Mais la petite fête d'Halloween tourne rapidement au cauchemar lorsque l'un des participants est retrouvé mort. La peur et le doute s'installent alors tandis que les amis réalisent qu'un meurtrier se cache parmi eux.".
Vu par moi, c'est : vous n'aviez pas trop envie d'aller fêter Halloween car vous êtes du genre calme et détective dans l'âme. Mais vous y allez avec votre BFF, vous êtes entouré de gens déguisés dont la personnalité sort d'un manga pour ado et pour égailler la soirée, il y a un meurtre à résoudre (un vrai).
Pourquoi je suis taquin avec l'histoire ? Car même en version "dialogues rapides", je me suis tapé près de 30 minutes de blabla avant mon premier choix qui était tout naze avant de rebasculer dans 10 minutes de blabla ! SHINRAI : Broken Beyond Despair est super bavard et le mode enquête nous fait douter de l'intérêt de poser une question car si l'on s'interroge sur un objet, on risque d'avoir 3 minutes d'explications pas très utiles sur l'objet en question...
Ce jeu joue clairement la montre et il parle tellement que l'on finit par décrocher. Ce n'est pas la technique qui va aider car le jeu a deux bandes sur les côtés pour bien pourrir la moitié de l'écran. Les graphismes ont du potentiel mais il est gâché par le côté baveux du trait.
Après, je râle pas mal mais c'est justement parce que SHINRAI : Broken Beyond Despair avait de bonnes idées : des personnages rigolos, une enquête sur fond d'Halloween... Mais entre les blabla douteux et les graphismes, SHINRAI : Broken Beyond Despair a été lui aussi une victime !
