Et si une conversation était comme une partie de cartes ?
Signs of the Sojourner va me faire cocher la case : "jeu chelou" et notre site en devient presque spécialiste. Le titre ne me disait rien alors j'ai regardé les infos sur le site de Microsoft : "Signs of the Sojourner est un jeu de cartes narratif centré sur les relations humaines. Votre deck représente votre personnage et défini ses expériences et relations." Le principe a l'air marrant alors allons y.
"Vous reprenez la boutique de votre mère suite à son décès et devez voyager pour trouver des marchandises à présenter. Le chemin sera pavé d'histoires optimistes, de personnages sensibles et d'autres belles surprises dans un monde où les changements climatiques ont rendu la vie dure." Voilà, le pitch et je n'aurais pas dit mieux dans l'absolu. Pourquoi ? Parce que je me suis tellement fait chier par endroit que j'en ai oublié la moitié.
En gros, les cartes sont juste des trucs cartonnés avec deux signes dessus. Chaque signe représente un type d'émotion comme logique, empathique, innovant... Et une conversation s'apparente alors davantage à une partie de domino qu'à un jeu de cartes. Sauf qu'ici, on se fait notre deck de domino... Un échange réussi et on obtient des infos, un dialogue cool ou des bonus. Quand c'est raté, on loupe une occaz de business ou d'amitié.
Sauf que l'on se cogne un peu de tout ça car on veut juste gagner son duel de domino au final. Ce qui nous donne la suite d'un dialogue et ainsi de suite. Du coup, c'est assez chiant même si le jeu tente de nous donner plus de types d'émotions ou qu'il faille gérer sa fatigue au risque d'avoir un domino (j'arrête de dire carte) de fatigue qui nous pourri notre deck.
Tout ça pour quoi ? Pas grand chose mise à part avancer dans un jeu qui ne nous offre pas plus de truc. Ok, on voyage pour rencontrer des gens ou renforcer des liens mais c'est tellement mal amené que l'on perd vite le fil. La musique d'ascenseur ne vient pas aider et on en vient à penser que quoi qu'on fasse, le jeu continue sa vie sans nous. Du coup, je vais aller faire pareil et arrêter de jouer à ce jeu !