Skull of the Shogun 2013

57 /100
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Skull of the Shogun

Skulls of the Shogun - Mangez des crânes!

La mort est parfois injuste car elle arrive toujours là où on l'attend le moins. Mais on ne peut rien y faire me direz-vous? Le général Akamoto n'est pas, mais alors pas du tout de cet avis. Il compte bien contester cette décision et foutre le bordel au royaume des morts.

L'histoire commence d'une façon peu commune, votre personnage, avant même de le contrôler, trouvera la mort. C'est donc une fois que le général Akamoto aura passé l'arme à gauche que cette campagne s'intéresse à son histoire. C'est un superbe prétexte pour que notre général soit décidé à en découdre tout en ayant plus rien à perdre. Mais face à la mort, il va falloir ruser. Ce qui n'est visiblement pas mon fort comme vous pourrez le voir dans la vidéo accompagnant ce test.

Mais soit, cela tombe tout de même plutôt bien car si on est là, c'est pour mettre nos neurones au service du pad et Skulls of the Shogun nous le rend bien avec une pincée de stratégie particulièrement agréable.

Si le général Akamoto meurt... C'est la fin de la partie. Mais, il est déjà mort! Je ne peux pas perdre normalement!

Avec beaucoup d'humour, le général et ses troupes enchaînent les missions. Si les premières prennent surtout l'aspect d'un tutoriel scénarisé, les suivantes nous obligeront à mettre en pratique tous les aspects du gameplay. Et cela tombe bien, car pour un jeu aussi simple à première vue, il est plutôt riche. Vous pourrez prendre le contrôle de différentes unités comme les archers peu résistants mais qui pourront tirer de loin les fantassins adverses tout en restant bien cachés derrière votre ligne de front.

Ce fantassin juste à la limite de ma zone rouge va prendre cher!

Les fantassins se déplacent sur une courte distance mais après avoir frappé, ils peuvent rebrousser chemin pour aller se planquer. Ils ne peuvent pas retraverser toute la map en sens inverse non plus, mais ils ne restent pas plantés comme des imbéciles au contraire des cavaliers qui eux, peuvent parcourir un sacré bout de chemin pour aller donner un coup de pique à un ennemi, mais par contre après, c'est un vrai pugilat.

Il faudra également tenir compte du mur spirituel qui s'active lorsque deux unités ou plus du même camp sont l'une à côté de l'autre. Cela permet de faire une belle ligne de front mais surtout d'éviter le recul lorsqu'un adversaire vous frappe. Et plus il est costaud, plus le recul est fort. Chose amusante, si vous placez vos unités intelligemment, vous pourrez vous servir de cette force de recul pour vous passer une unité ennemie d'un soldat allié à l'autre. Donc autant vous dire que les falaises sont des coins à éviter pour rassembler votre petit monde sinon cela risque de se transformer en bain de sang 50 mètres plus bas. 

Les sanctuaires permettent d'engager de nouvelles troupes en cours de combat.

Rassurez vous, si vous perdez trop d'unités en combat, certaines cartes contiennent des sanctuaires qui vous permettront de recruter des squelettes en pagaille. Mais nous sommes au Japon féodal et un bon soldat japonais ne part pas au combat sans avoir gobé son bol de riz même une fois mort. Il vous faudra donc hanter les rizières pour y récolter le riz qu'elles contiennent. Chaque rizière hantée vous permet également de soigner de deux points de vie l'unité qui s'y trouve en début de tour. Et une fois le sanctuaire lui même hanté, vous pourrez échanger du riz contre vos futurs soldats, chaque classe nécessitant un nombre de ressources différent.

Les crânes, c'est bon, mangez en sans modération.

Je suppose que vous commencez à comprendre la profondeur stratégique grisante que le soft a à offrir. Entre les placements, les rizières et le sanctuaire, on part déjà plutôt bien. S'ajoutent à cela les bambous qui vous permettent de vous cacher et éventuellement d'y trouver des potions. La rouge apportera un bonus de dégâts à l'unité qui l'aura récupérée alors que la verte soignera l'unité de deux points de vie.

Enfin, sachez que chaque unité tuée, zigouillée, annihilée (je ne sais pas vraiment quel terme employer lorsqu'un mort est tué, c'est compliqué les jeux vidéo...) laissera tomber son crâne au sol. Les crânes pourront être récupérés par les soldats, ils apporteront un bonus de point de vie combinée à une récupération de santé et pourront être accumulés.

Miam! Je me sens d'humeur démoniaque!

Lorsqu'une unité parvient à récupérer trois crânes, celle-ci passera en mode démoniaque. Vous aurez donc accès à sa version démon qui pourra faire deux actions par tour, et là, ça change considérablement la tournure du combat. Il vaut mieux être le premier à ramasser les crânes. Oui mais voilà... Nos amis sont méchants jusqu'à bouffer le crâne de leurs adversaires morts au combat, mais ils ne bouffent pas ceux de leurs alliés pour autant. Il faudra donc veiller à défendre les crânes de vos défunts alliés pour ne pas risquer qu'ils soient récupérés par l'équipe adverse et que celle-ci gagne considérablement en puissance.

La campagne s'étale sur une vingtaine de niveaux et offre un bon challenge mais certaines missions restent malheureusement un peu simples pour nos neurones. Le mode multijoueur vous permettra d'affronter vos amis en local jusqu'à 4 ou sur le live, en combat direct ou en combat différé. Ce dernier mode étant bien adapté pour ce type de jeu, chaque tour étant envoyé au serveur du jeu, une fois que votre adversaire aura fait ses actions, vous pourrez continuer et cela plusieurs heures ou même quelques jours après. On est revenu à la bonne partie d'échec faite par courrier sur plusieurs mois. Finalement la mode n'est qu'un éternel recommencement.

Test vidéo :

Je vous invite à compléter votre lecture du test par cette vidéo où j'explique bien comment tout se passe et où vous me verrez utiliser mon général comme un gros nul!

Retrouvez nos vidéos sur la chaine Youtube de GameOrNot'

Skull of the Shogun - Note XboxOrNot

57 /100
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  • Style graphique
  • Stratégique
  • Humour
  • Gameplay maîtrisé à la manette

  • Lorsque les unités sont côte à côte c'est la misère pour sélectionner!
  • Parfois simpliste
  • Notre barême en détail

Skull of the Shogun