Slime's Journey Vous étiez en manque de plateforme 2D ? Non, sérieux ? Ne bougez pas, j'ai un truc pour vous !
Slime's Journey est le nouveau jeu de plateforme/action à la sauce 2D du moment. Pour faire simple, si je vous dis qu'il suffit d'imaginer un Super Mario Bros. 3 sur NES où le personnage principal est un slime qui peut porter des chapeaux, et bien vous n'aurez aucun à comprendre à quoi cela ressemble. Bref, c'est un sentiment de déjà vu !
Dans un royaume de conte de fées, il était une fois deux adorables slimes qui s'aimaient énormément. Un jour, ces deux slimes furent kidnappés par un puissant chaman qui comptait les utiliser comme ingrédients pour concocter une potion maléfique. Mais le jeune enfant du couple fut oublié et il est désormais le seul espoir de sauver ses parents. Slime's Journey a un scénario trop "meugnon" ! C'est vendu comme un mini-metroidvania, mais moi j'ai vu ça comme un basique action/plateforme. Le mec au fond qui hurle pour me dire que c'est pareil, je lui dis "merde". On va devoir affronter pleins de créatures et sauter au dessus de plein de trous tout au long des 4 zones différentes qui nous seront proposées.
Bien entendu, au fil de l'aventure, on va débloquer des pouvoirs, comme le fait de sauter plus haut ou d'avoir un double saut. On peut également tirer et lancer des grenades. Le gameplay est plutôt réussi, c'est globalement jouable, Slime's Journey fait ce qu'on lui demande à ce niveau là. Les graphismes sont dignes de la NES, notre bonne vieille 8bits spécialisée en jeu de plateforme 2D aux couleurs pastels. La direction artistique est quelconque, il n'y a aucune âme dans ce jeu. On dirait un calque d'un autre titre du store. Enfin, la musique tape grave sur le système en plus d'être plutôt naze. Et le tout pour un petit prix de 4,99 euros.
Vous l'aurez compris, Slime's Journey n'est pas pourri, mais il n'a rien d'original. Au moins, il est jouable et pas cher. C'est ce qui le sauve pour décrocher la moyenne. Mais clairement, ce n'est pas un jeu qui a inventé le fil à couper le beurre, ou le plombier qui sauve une princesse.