Solos Solos est un jeu qui se joue seul, voilà, c’est tout.
Je plaisante, bien entendu, même s'il est vrai que Solos se joue en solo. Mais le « s » à la fin signifie s’en doute que on n’est pas si seul que ça. Dans ce titre, on doit terminer les niveaux en tirant sur des blocs sans se faire shooter par nos propres tirs qui rebondissent partout. En gros, c’est un puzzle game qui a croisé un twin-stick shooter. De l’action et de la réflexion en même temps, pour réfléchir en ayant des réflexes.
Et mine de rien, c’est prenant. On a tendance au début à mitrailler pour tout détruire, mais quand on récupère toutes les rafales dans la tronche après, on regrette vite. Du coup, il faut varier son jeu. Les premiers niveaux sont assez simples, mais cela se corse rapidement. Sur certains points, Solos ressemble à un casse-brique sous hormone. Au moins le concept, même si il ne casse pas trois pattes à un canard, est rigolo. Pour le reste, il ne faut pas s’attendre à du génie non plus.
On est dans un petit jeu indépendant par excellence. Esthétiquement, on est dans un cahier avec des formes dessinés au crayon. Le jeu doit être en 8 couleurs ou presque. Les animations sont dynamiques même si à part notre curseur et les billes, il n’y a pas grand-chose à animer. La bande son met dans le rythme mais ce n’est pas dans la grande symphonie non plus. Rien de neuf sous le soleil de l’indé : un concept sympa et on essaye d’attirer le joueur. Pour le coup, le gameplay fait le taf. Le jeu répond vite et bien : on tire, on bouge et c’est tout.
Solos est un petit jeu de type action-puzzle plutôt correct. Pas le jeu indépendant du siècle dans le genre, mais la difficulté du titre permet d’avoir envie d’y retourner de temps en temps pour un niveau de plus.