Spec Ops : The Line 2012

66 /100
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Spec Ops : The Line

Spec Ops : The Line - La Ligne Rouge

Un peu sorti dans l'anonymat le plus complet, Spec Ops : The Line attirera tout de même le curieux, fans de jeux d'action style TPS où le fusil à pompe peut faire des ravages, tout comme un bon vieux snipe des familles. Ce qui est bien avec ce genre de titres, c'est qu'on sait où on va. En gros, une équipe de mecs armés, qui se lancent des vannes, parti pour une mission banale, qui au final va finir en boucherie, avec des morceaux de bravoure et de la testostérone qui dégouline. Une fois le jeu plié, on est content et on y retouche plus. Quoi le test est déjà fini ? Non, j'ai des choses à dire !

Tout d'abord, rendons à The Line, ce qui est à The Line : son scénario. Alors oui, c'est classique dans la forme, surtout au début. On commence avec une petite intro qui nous met dans le bain direct avec des hélicos en pagaille et une grosse sulfateuse qui crache des flammes. On finit par se crasher et hop, petit retour arrière pour savoir comment on a pu en arriver là. Forcément, du blabla, un petit niveau en mode didacticiel pour nous expliquer le fond de commerce du jeu et les touches que l'on va utiliser le plus souvent. Comme pour un Gears of War par exemple, le bouton A sera votre meilleur ami, vu qu'il va vous permettre de courir, de vous couvrir... Très utile donc, mais moins que la gâchette droite, la touche classique du frag.

Tiens, prend ça dans ta gueule

Les événements se déroule à Dubaï. Dans cette ville, entouré par le désert, tout est dans le grandiose. Le combat sera du même niveau. À la base, la mission devait être simple. Nous sommes le Capitaine Martin Walker, associé à deux autres trouduc' qui vous épauleront (en mode IA, le coop n'est pas de ce monde désertique) et nous avons pour mission de retrouver un régiment ainsi que le Colonel John Konrad, alias "c'était pas ma guerre putain". Rien ne va se passer comme prévu, et entre deux tempêtes de sable, vous buterez de l'américain qui se croit dans un western version Dubaï. Un Red Dead sans la Redemption en gros. Face à certaines situations, vous aurez un choix à faire, une décision à prendre, bref, une vie sera au bout de votre fusil. Cela n'influera pas énormément le jeu, mise à part pour la fin, où un épilogue ne sera disponible qu'en fonction de ce que vous aurez décidé. Mais cela nous met un peu plus dans la peau du héros. Et c'est une bonne chose.

Je lance une GRENADE !!!!

Techniquement parlant le titre s'en sort pas mal du tout, avec tout d'abord une excellente bande son. Les doublages en français sont réussis, les bruitages dans le ton, et les musiques orchestrent bien l'action. Bref, du tout bon. Graphiquement, on est dans du pas mal, la bonne moyenne on dira. Ce n'est pas magnifique, mais pour un TPS, on profitera de décors variés (malgré une redondance de sables, mais c'est normal vu la région) avec une destruction des décors utile pour buter de l'ennemi en économisant les munitions, et des tempêtes de sable qui foutent la merde. Au niveau de l'animation, c'est par contre très rigide, et on pestera souvent devant notre personnage qui ne sera pas très vif dans le feu de l'action : "mais bordel, je t'ai demandé de courir te couvrir et tu restes bloqué devant ce muret comme un teubé !" est le genre de répliques qu'on gueulera devant notre écran. Cela peut poser problème dans de gros combat surtout en difficile. Mais avec un peu d'habitude, on s'y fait. Mais c'est un bémol gênant qui fait que le titre n'atteint pas l'excellence d'un Gears of War par exemple.

Putain, mais tu as foutu le drapeau à l'envers tocard !

Alors que le mode solo est plutôt sympa, avec environ huit heures de jeux sans temps mort et plutôt fun, une fois le titre terminé, c'est un peu le calme plat. Le mode multi n'est pas très original, et honnêtement, il ne faut pas s'attendre à voir beaucoup de joueurs encore dessus d'ici quelques semaines... Spec Ops : The Line n'ayant rien de bien palpitant en multi, et la concurrence étant ce qu'elle est, les serveurs vont vite être aussi désertiques que Dubaï dans le jeu. Bref, je vous conseille de vous procurer ce titre cet été pour vous défouler un peu, prendre du plaisir et puis passer à autre chose. Ou alors, attendez un petit peu, que le prix se casse la gueule, mon petit doigt me dit que très rapidement, on le trouvera à bas prix, quand les grosses sorties de la rentrée vont débarquer. Spec Ops : The Line est au TPS ce que The Darkness 2 est au FPS : un jeu sympa et prenant, mais jetable, car vite fini, vite oublié, et vite soldé. Mais cela ne nous empêche pas de nous amuser. Ah et j'oubliais : un des chapitres du jeu s'appelle Riggs. Alors forcément, c'est que quelque part, Spec Ops : The Line est un bon jeu.

Spec Ops : The Line - Note XboxOrNot

66 /100
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  • Bande son de qualité
  • Le fusil à pompe fait des ravages
  • Les choix moraux
  • Un bon gros défouloir

  • Une fois la campagne fini, on n'a plus grand chose à faire...
  • Cela reste très classique et sans risque
  • Faire la guerre avec un balai dans le cul
  • Notre barême en détail

Spec Ops : The Line