Star Ocean : The Divine Force Star Oceaannnnnnnn, Star Oceaaaaaaaaaaaaannnnn !
La saga Star Ocean est loin d'être inconnue des joueurs et des fans de jeux de rôle. Square Enix remet donc le couvert avec Star Ocean : The Divine Force qui promet de nous emmener une fois de plus dans les étoiles !
Comme dans Second Story, nous avons deux héros pour cette épisode. Alors... OK... Raymond est un nom qui fait un peu vieillot en France et on imagine aisément le moustachu de Scènes de Ménages mais il s'agit ici, d'un fringuant jeune homme comme Square Enix sait en faire. Avec lui, on voit le monde en mode sci-fi et cela contraste avec l'innocente Laeticia qui est une vision plus fantasy des choses. Ensemble, ils vont assembler un crew pour sauver le monde, ramener la paix... Au départ, Raymond, il se fait démonter son vaisseau et il veut surtout retrouver son équipage (surtout les deux nanas en fait : Cloé et Elena) alors que Laeticia, elle veut découvrir le monde, alors même que la guerre avec l'empire voisin est là, afin de retrouver un vieux mage banni. Le fait de choisir entre les deux héros au départ, change surtout l'intro au départ. Les différences ne seront pas si marquées que cela sauf exception pour certains dialogues spéciaux. Au final, c'est une question de choix avant tout car de base, on se lance dans presque 40 heures en mode "de base". Les explorateurs pourront y passer plus de temps. Dans Star Ocean, on va être amené à principalement se balader dans des tas de décors de la planète de Laeticia. J'imaginais plus de découverte niveau lieux en me baladant dans l'espace façon Mass Effect mais je suis dans le "classique" : j'explore surtout une planète. Si les textures ne sont pas toujours oufs et que les lieux sont souvent vides, il faut reconnaître que la découverte de paysage est saisissante par endroit. Cet effet est accentué par l'excellente bande son du jeu qui est composée par Motoi Sakuraba, l'homme qui a déjà œuvré sur la saga.
Dans les combats, on a quatre héros prêts à en découdre sachant qu'à terme, on aura 5 personnages en réserve avec lesquels switcher. Le système de combo est personnalisable et bien sympa. Nous sommes entre un FFXV et un Tales of au niveau de l'action. On gère notre barre d'action, on se lance dans des enchainements de près ou de loin et c'est assez rigolo de voir ce que l'on peut faire comme combinaison pour un personnage mais surtout entre personnage pour avoir un groupe qui envoie la purée. En prime, le droïde DUMA donne un petit côté boost ou protection qui est sympa. Mais, si les combinaisons sont sympas à composer, on a tout de même un côté qui gêne un peu aux entournures.
En effet, niveau animation, ce n'est pas hyper huilé et on sent que le moteur peut mieux faire. En effet, si globalement, Star Ocean est agréable à l'œil, on sent tout de même que ce n'est pas toujours hyper fin dans les détails, que nos héros ont des têtes qui semblent être en porcelaine et que l'animation des cheveux, armures ou autres datent un peu. Idem pour les combats qui donnent envie mais ont quelque chose de mécanique et de parfois un peu lourd. Les premières heures avec Raymond ne sont pas les plus fluides par exemple. Sans compter sa coupe Mulet qui est rigide comme une coupe Playmobil et passe à travers sa veste !
La version Deluxe (Potatoes) donne des objets plutôt sympas dont des "figurines" des anciens héros mais je retiens surtout les épées et armures pour Ray et Laeticia qui sont une grosse aide pour se lancer dans l'aventure. Mais vous pouvez très bien vivre sans rassurez-vous surtout que le jeu à différentes difficultés pour satisfaire tout le monde. Le point qui me chagrine avec l'équipement est le fait que peu importe ce que je trouve comme armure, mes héros ne change pas d'apparence.
Star Ocean n'est pas nickel-nickel, c'est vrai, mais il donne envie d'explorer et malgré le côté un peu "à l'ancienne" de son déroulé et de sa forme, il demeure un jeu efficace pour les amateurs de J-RPG. Mais au milieu de la concurrence, il faudra reconnaître les limites qui seront les siennes. Mais grâce à ses personnages, la composition des équipes et des compétences et la découverte des décors, on aura envie d'aller s'y essayer.
