State of Decay 2013

59 /100
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State of Decay

State of Decay - La survie en territoire zombie !

Des zombies, des zombies, toujours des zombies (sur un air de Gainsbourg) ! Rien de tel pour se prélasser devant sa Xbox qu'un jeu avec des zombies. Ici, vous n'allez pas chercher à repeindre les pièces avec de la cervelle. Non non non , vous allez tenter de sauver vos miches. Furtivité, organisation et course à pied seront vos mots d'ordres ! Rien n'empêche de rouler sur quelques cadavres tout de même.

Sur GameOrNot’, il y est des jeux dont on se dit : « c’est un jeu Riggs », « c’est un Goma, ou un Jaded » ou bien, « c’est un Korganor ». Même si les autres auront la capacité d’y jouer et d’y prendre un certain plaisir, il est également clair que ce n’est pas leur violon d’Ingres ou même qu’ils passeront allègrement leur chemin. Donner moi un Forza et je vous ferai déprimer. Donner moi du combat, de la customisation ou de la glande et je suis votre testeur. Dès lors, comment classer State of Decay pour le Korganor ? De prime abord, de la glande dans une belle aire de jeu. Mais ce n’est pas tout !

1,2,3... Soleil !

Grand fan d’espace de jeu et amoureux de zombie, mon sang n’a fait qu’un tour devant ce titre. J’ai tanné Riggs pour qu’il me mette dessus et en grand prince, il l’a fait. Je n’ai pas attendu la série télé The Walking Dead pour parler zombie. Romero a bercé mon enfance, Max Brooks a guidé ma soif de lecture tandis que Kirkman m'accompagnait aux côtés des premiers comics The Walking Dead (2003 pour le number one). Bref ! Je kiffe le zombie et son univers. Sur console et sur notre bien aimée Xbox, j’ai été déçu de la rigidité de Dead Rising, j’ai adoré Left4Dead (mais puisque je t’assure que je te couvrais Riggs) et apprécié Dead Island. Sur Xbla, Zombie Apocalypse a été un défouloir mais le reste de la production ne m’avait que moyennement emballé. State of Decay entend changer cela par une approche différente. Fini les fusillades à gogo ou le FPS de brute ! Ici, on doit survivre et cela ne fait pas semblant.

Il faut bien repérer la ville avant de s'y aventurer.

Au début, vous êtes Marcus, randonneur de retour à la civilisation qui constate que les morts bouffent dorénavant les vivants. Sauver vos miches, trouver un abri, trouver des vivres et monter une communauté vont être vos raisons de vivre dans ce jeu. Quelque part, je ressens l’esprit de The Walking Dead. Si le point and click résumait cela plutôt bien, le FPS fût du caca non fini (je dis caca ouais ouais). Gérer les susceptibilités, trouver de la bouffe et renforcer son camp devient donc vital. Survivre avec un grand S puisque chaque jour, vous devez trouver nourriture, carburant, armes et reposer vos gusses. Dans ce jeu à la troisième personne, n’espérez pas démonter des hordes la fleur au fusil. Vous avez des armes limitées et le moindre bruit attirera les zombies alentours. Si tuer un ou deux zombies se fait relativement facilement, trois ou quatre va commencer à s’avérer plus ardu. L’endurance et le nombre se seront pas de votre côté.

Côté jardin !

Le truc est alors de la jouer furtive, de briser le crâne incognito et de ne pas faire de bruit. Certes, vous avez des missions et une histoire qui se suit mais ici, il ne faut pas oublier de trouver de la bouffe et des armes pour ne pas se retrouver comme un con, la bite à l’air au milieu d’une impasse avec une horde face à soi. De même, avec un inventaire limité, il faut bien prévoir ses sorties pour ne pas devoir abandonner de la bouffe ou être fatigué à mi-chemin. Par exemple, je partais chercher des armes en ville. Je m’infiltre, tout va bien mais un zombie me grille. Je cours comme un fou et fini par prendre une voiture pour m’enfuir. Naturellement je dois fendre une horde qui a été alertée du bruit. Quand les choses se calment, je me remets en chemin mais je tombe sur un groupe de survivants. Je leur propose mon soutien. Avec mes nouveaux amis et le jour qui tombe, je ne peux pas me permettre d’aller faire ma mission de base. Surtout que ce serait un peu les trahir que de faire un tel détour. Je rentre donc à la base et planifie une expédition le lendemain.

Man vs Wild vs Zombies! 

Pour réussir, il faut donc planifier son chemin, éviter les bagarres inutiles et toujours penser à la fuite plutôt que la baston. On est typiquement dans le Guide de survie en territoire zombie : un sac à dos léger, des déplacements furtifs et éviter le conflit ouvert. Pour cela, petit à petit, vous débloquerez des options pour votre base. Cultiver vos légumes, réparer les armes et les barricades et toujours prévoir un plan d’urgence pour se délocaliser au cas-où ! Avec 16km² de terrain de jeu, vous aurez de quoi faire. Ah ! L’émotion lorsque vous quitterez votre premier abri pour rejoindre l’église. Au début, vous vous direz : c’est qu’une balade en voiture mais très vite après la perte de votre véhicule, vous penserez « putain, il ne fallait pas que je zappe le cours d’EPS du mardi ».

Barrez-vous cons de mimes !

Du coup, si vous cherchez un bain de sang et de la folie, State of Decay n’est pas pour vous. Optez pour la concurrence comme Left4Dead ou Dead Island. Par contre si vous chercher une ambiance oppressante, une impression d’être vidé à chaque sortie et l’idée qu’il faut savoir courir pour survivre, alors State of Decay est pour vous.

T'aurais du feu ?

Toutefois, même avec cet amour, vous tiquerez devant certains points de réalisation. Visuellement, le jeu est assez pauvre. Certes, on distingue bien le décor mais on ne peut pas dire que ça jette de belles paillettes devant nos yeux. De plus, un paquet de petits bugs viennent encastrer des zombies dans les murs ou les portes. Il faut dire que faire un espace aussi grand et interactif, ça génère ce genre de choses. Assassin’s Creed 3 malgré son budget à 10 000 000 millions de dollars le pixel avait eu ce genre de soucis également. Pour le gameplay, tout n’est pas rose également puisque les séquences de combat seront un peu maladroites et assez scriptées. De même, la conduite est un peu glissante et pourra vous envoyer dans un rocher. Ceci dit, pour 15 euros, le jeu est vachement plus plaisant qu’un Survival Instinct fini à l’urine. Un jeu, avec certes, des défauts, mais avec une ambiance et une âme.

State of Decay - Note XboxOrNot

59 /100
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  • La survie
  • Les zombies
  • Vraie ambiance

  • Gameplay hasardeux
  • Redondant
  • Parfois trop posé
  • Graphismes
  • Notre barême en détail

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