Steelrising 2022

64 /100
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Steelrising

Steelrising - Révolutionnaire ?

Vous dansiez ? Et bien, tranchez maintenant !

Nacon débarque avec Steelrising et je suis super curieux sur ce jeu d'action. En effet, Nacon veut réussir à nous plonger dans une version du Paris du 18ème siècle qui se veut aussi classe qu'ardue. Moi, je suis un peu inquiet car le dernier souvenir d'un jeu pendant cette époque, c'est Assassin's Creed V et ce n'est pas mon préféré car malgré les lieux, c'était; à mon sens, un jeu de transition. Mais ne nous arrêtons pas sur un jeu d'une autre firme. Nacon et Steelrising ont d'autres idées en ce qui concerne la "Révolution". Surtout que derrière ce jeu, il y a Spiders qui a signé Greedfall et c'est un jeu que j'apprécie beaucoup ! 

Wanna dance ? 

Steelrising part d'un postulat intéressant : "et si le roi Louis XVI, passionné d’horlogerie, avait fait concevoir une armée d’automates capable de mater cette insurrection ?". Donc voilà, plus de révolte, plus de révolution mais un roi fou avec une armée d'automates. Vous allez être l'un d'entre eux : Aegis. Sauf que vous, papa Vaucanson vous a conçu pour être danseuse et éventuellement garde du corps pour Marie-Antoinette. Du coup, quand votre maîtresse vous envoie en mission à travers la ville pour stopper la folie, vous y allez ! 

Je me déchaine ! 

Louvre, la Cathédrale Notre-Dame de Paris ou les Invalides mais également plusieurs monuments aujourd’hui disparus comme le Grand Chatelet, le Pont au Change ou la fameuse Bastille. Tout y passe ou presque pour nous faire visiter ce Paris uchronique. Mine de rien, c'est plutôt sympa comme balade mais dans ce Souls Like, je n'ai pas une grande sensation de level design. C'est sympa, je ne dis pas, mais j'ai l'impression d'aller vider des couloirs et des zones sans trop voir le côté surprise et trouvaille que l'on peut avoir dans les ténors du genre. 

Après, Steelrising reste plutôt joli globalement même si l'on ne peut pas trop explorer et que les cinématiques avec des humains laissent un peu à désirer. Mais, heureusement, les automates et Aegis rattrapent le coup à mon sens même si j'attends toujours un peu plus de détails ici ou là histoire de chipoter. En effet, j'ai beau râler, j'aime bien Steelrising et son ambiance. Le seul "hic" que j'ai est que j'ai envie de chanter du Mylène Farmer quand je customise Aegis ! 

Bonjour, je viens pour la pizza ! 

Puisque je parle de mon avatar, sachez que comme dans beaucoup de jeu du genre, il faut choisir une classe. On en a quatre qui seront un peu vos premiers pas dans le jeu. Après le premier mini boss, vous commencerez à sérieusement trouver des armes et à personnaliser vos compétences pour adapter Aegis à vos besoins. Mais pour vous mettre sur la voie, vous avez quatre classes de base. Le garde du corps est le gros bourrin au corps à corps, avec son marteau à deux mains, vous tapez fort mais vous êtes lent ! Et puis... Assommer un ennemi lambda, c'est facile, sur les boss, c'est souvent une baffe dans votre gueule. Une classe pas si évidente à cause de sa lenteur initiale. Le soldat offre une arme forte mais plus rapide : la hallebarde. Parfaite pour avoir de la distance, un brin de vitesse en plus et une compétence de tir qui est pratique. Le danseur sera pour les amateurs de jolies mouvements, de dégâts avec les éventails et qui devront éviter les baffes car de base, vous n'êtes pas le plus solide ! L'alchimiste avec ses sortes de tonfas sera pour les amateurs de conditions et autres effets. Pas évident de prime abord mais terriblement satisfaisant si l'on s'engage sur cette voie. 

Il y a une chambre de libre ? 

En bref, on a des directions intéressantes avec des compétences spéciales mais j'ai été déçu par la compétence de blocage du soldat qui ne permet pas de riposte ou de bloc en mouvement comme je l'espérais. Au programme, nous avons d'autres armes comme le mousquet qui est malheureusement assez gourmand en munitions ou les sabres doubles qui demeurent redoutables. J'ai eu un petit kiff avec la chaîne et son boulet pour le côté classe, les effets de feu et la large zone de frappe. 

Dans l'idée, on a de quoi faire même si dans les faits, Steelrising n'a pas autant de subtilités et de possibilités qu'un certain Elden Ring ! Moins de styles à développer, moins d'actions de base ou de mécaniques. De plus, pour prendre de l'expérience, vous devrez souvent écumer les mêmes couloirs pour pouvoir être au taquet. Dommage car le côté exploration d'un Paris sous la coupe des automates aurait été sympa avec des donjons, des cachettes et des petits paysages à foison pour le plaisir ! 

Chaude ambiance à Paris ! 

Après, si vous êtes allergiques à ce style de jeu mais que vous kiffez l'ambiance, vous pouvez passer en mode "assisté". Dans ce mode, vous sacrifiez les succès mais vous pouvez garder votre expérience après une défaite, vous pouvez être invincible ou avoir une meilleure régénération d'endurance. Un moyen intéressant d'aller découvrir le jeu, d'apprendre les mécaniques avant un second run en vrai ? Peut-être ou juste un moyen de se faire plaisir dans un monde sans pitié. Dommage que les points G aient été sacrifié car un petit succès ici ou là, c'est toujours sympa. 

Steelrising est donc un die & retry qui a une ambiance et un univers attachant. Le jeu n'est pas parfait mais il procurera assez de plaisir pour aller tenter de sauver le royaume de Louis XVI et ses automates ! 

Steelrising - Note XboxOrNot

64 /100
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  • Les options d'assistance pour que tout le monde se fasse zizir !
  • Des armes sympas
  • Ambiance

  • Bye bye les succès en assisté !
  • Développement du personnage !
  • Des possibilités de combat limitées
  • Notre barême en détail

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