Strayed Lights 2023

59 /100
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Strayed Lights

Strayed Lights - Lumineux ?

Quand rogue et poésie se rencontrent, a t-on un bon jeu ?

Riggs m'a donné le ton en me disant : "futur coup de cœur, il paraît". Alors chez nous, le coup de cœur ne veut pas dire forcément grand jeu ou jeu de l'année mais le plaisir sera là. J'ai des coups de cœur qui restent gravés en moi et peut-être que Strayed Lights sera de la partie. 

On peut ne pas se battre le temps que je peigne ce paysage ? 

Tout commence alors avec votre naissance en tant que petit bonhomme tout mimi avec une tronche de flammèche. Un pas après l'autre, vous découvrez un monde onirique et beau mais un grain de sable se place en vous et dans le monde. Vous avez affaire avec votre côté sombre et vous voilà à devoir explorer/aider le monde à surmonter sa part de ténèbres. 

Visuellement, Strayed Lights nous fait voyager ! 

Bon, je pose ça là, je ne sais pas exactement si j'ai tort ou raison, Strayed Lights laisse une part d'interprétation forte et zéro dialogue. J'ai retrouvé un petit côté Ori et j'avoue qu'il y a quelque chose de magique dans Strayed Lights. Les musiques d'Austin Wintory n'y sont pas étrangères et l'homme est connu pour : Journey, Abzû ou encore the Banner Saga. En prime, Strayed Lights est un jeu avec des paysages colorés et plein de poésie. Certes, on ne va pas explorer comme on veut mais on va voyager et on va vibrer à découvrir les différents lieux. 

Balade sylvestre ! 

Côté gameplay, Strayed Lights se la joue roguelite avec des combats exigeants basés sur un timing. De plus, pour pouvoir rendre vulnérable un ennemi et lui faire vraiment mal, il faudra parer au bon moment et avec la bonne couleur. Le daltonien que je suis a flippé au départ mais Strayed Lights joue sur deux couleurs : jaune ou bleu mais il y a un coup à prendre, des patterns à retenir pour changer la couleur de sa flammèche pour bien parer. 

Oups, c'est reparti pour le combat de Twister ! 

Dans l'absolu, c'est sympa mais trois trucs m'ont fait tiquer sur le gameplay : déjà la précision est parfois à la rue. Il m'est arrivé de taper "à côté" ou "au travers" de certains ennemis et cela concernait surtout les boss qui sont de taille immanquable. A moins, d'être un junkie dans Pulp Fiction qui flippe de Samuel L. Jackson, vous ne pouvez pas vous louper comme ça ! Ensuite, les combats contre plusieurs ennemis sont maladroits et assez rigides : la caméra saccade, les enchaînements de parade ne répondent plus toujours bien... Et enfin, je n'ai rien compris au cooldown de certaines compétences. Parfois, je fais tout bien, et elle revient vite, parfois non, parfois je foire et c'est de retour... Bref, assez troublant pour s'organiser lors d'un combat. 

Aussi classe que mortel ! 

Surtout que je ne sais pas si c'est un bug ou un paramètre normal du jeu, les vibrations étaient en mode No Limit, c'était trop, j'avais l'impression que ma manette avait été remplacée par un vibromasseur et que le bouton off était cassé. Strayed Lights est l'un des rares jeux où j'ai dû aller dans les options et couper les vibrations. 

Moment selfie ? 

Toujours est-il que malgré mes déboires vibratifs et mes menus soucis en combat, j'ai été conquis par l'univers de Strayed Lights. Ce côté éthérée, cette poésie et ses paysages qui donnent envie de prendre une photo. Strayed Lights est un voyage qui pourra plaire et séduire malgré un petit manque d'huile dans le gameplay. Mais la poésie est-elle attachée à ce genre de chose, la dépasse t-elle même ? Ce sera à vous de trouver cette réponse ! 

J'ai l'impression d'être dans les sables du temps ! 

Strayed Lights - Note XboxOrNot

59 /100
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  • Musiques
  • Le côté poétique du jeu
  • Graphismes

  • Les vibrations en folie
  • On aurait aimé explorer davantage
  • Gameplay frustrant
  • Notre barême en détail

Strayed Lights